Une « table ronde » avait réuni plusieurs pays donateurs le 25 mars 2015 à Bruxelles, autour du « Plan Stratégique 2015-2025 », pour la construction d’une nouvelle Guinée-Bissau. Les assises ont été clôturées sur un satisfécit général. Une enveloppe d’un montant d’un milliard de dollars US a été dégagée afin de permettre au gouvernement de mettre en exécution, les différents programmes du plan stratégique pour la de relance de l’économie et l’amélioration les conditions de vie des Bissau-guinéens. Cela ne suffit guerre, il faut sauver démocratiquement le pays d’Amilcar Cabral qui a connu un nombre important de coups d’Etat depuis son Indépendance. Après un premier tour calme, le second tour semble être peu rassurant. Le Président sortant arrivé quatrième, accuse le PAIGC de fraudes massives.
…démocratiquement
Il faut sauver démocratiquement la Guinée Bissau. Le second tour de la présidentielle prévu les semaines prochaines, après un premier tour calme, est peu rassurant. Une situation qui ne rassure guerre, des observateurs de la situation politique en Guinée Bissau. Car, elle peut être source de tension. Quand on sait que le président sortant qui va toujours continuer à diriger le pays des semaines durant, en attendant de connaitre celui qui sera définitivement élu par le peuple, a contesté les résultats, accusant le PAIGC de fraudes massives.
C’est en ce sens, que la CEDEAO, l’Union Africaine, les pays de langues lusophones et les Etats Unis qui ont envoyé des observateurs à Bissau doivent continuer à y veiller pour étouffer dans l’œuf toute velléité de règlements de comptes. Dans le passé, après toutes les élections, la Guinée Bissau est tombée dans des violences politiques inouïes.
Second tour peu rassurant…
La commission nationale électorale a donné les résultats provisoires de la présidentielle du 24 novembre 2019, dernier.
Selon l’organe chargé d’organiser les élections, 761.676 citoyens répartis sur les neuf régions et dans la Diapora, se sont inscrits sur les listes électorales pour 566.473 votants, soit un taux de participation de 74,37%. Cependant, 555.348 électeurs ont validé leur vote.
Selon les résultats officiels, le candidat du Parti pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert est arrivé en tête avec la faveur de 222.870 électeurs, soit un pourcentage de 40,13%.
Le Mouvement pour l’alternance démocratique (MADEM G-15) prend la deuxième place avec 153.530 des suffrages valablement exprimés, soit un taux de 27,65%.
Nuno Gomes Nabiam dont la candidature est soutenue par l’APU-PDGB et le PRS a obtenu 73.063 voix et devient de facto le troisième de cette compétition électorale. Un score de 13,16% qui fait de lui le faiseur de roi lors du deuxième tour.
Quant au président sortant, José Mario Vaz (Jomav) s’est contenté de la quatrième place avec 68.933 votes en sa faveur, soit 12,41% des votes. Il accuse le candidat arrivé premier de fraude massive. Une situation politique à suivre…
Senegal7
