Les attaques récurrentes de bandits de grands chemins qui écument le pays de jour en jour prend des proportions inquiétantes. Et les autorités du pays se le tiennent pour dit. Après l’attaque de Koumpentoum où le commandant de la brigade de gendarmerie de cette localité a été assassiné par des assaillants activement recherches, c’est au tour de la ville de Kaolack de prendre le relais. Du coup, la question est de se demander s’il n’est pas temps que les autorités du pays redéfinissent la dotation en armements sophistiqués de nos forces de l’ordre et de défense et augmenter leurs effectifs au niveau des brigades de gendarmerie et dans les commissariats.
Les armes de guerre continuent de circuler au niveau du corridor qui va de la Casamance en République démocratique du Congo. Mais aussi de l’océan atlantique à la pointe de Dakar jusqu’au niveau de la fibre océanique, les armes circulent par cargaisons. Les marchands de la mort aidant. Ce qui pourrait en partie expliquer les armes de guerre très sophistiquées dont usent les bandits à l’intérieur du pays. Si les assaillants de Koumpentoum ont pu tuer le commandant Tamsir Sané et se fondre dans la nature, après avoir blessé les autres élément de la brigade de la dite localité, c’est parce qu’ils étaient plus armés que nos forces de défense. Egalement à Kaolack, des assaillants qui s’apprêtaient à attaquer le bar le Saloum avaient été pris à partie par les éléments du Commissariat urbain de la ville qui patrouillaient. Il y a eu des échanges de tir nourris avant que la police ne parvienne à les maîtriser. Mais le constat est que ces bandits de grands chemins usent naturellement d’armements très sophistiqués qui dépassent de loin les armes dont nos forces de défense et de sécurité sont dotés. Du coup, la question aujourd’hui et de se demander ce qu’attendent nos autorités pour doter nos troupes d’armes de guerre à même de contenir ces délinquants qui semblent bien comprendre la nature des armes dont usent nos forces de sécurité. D’évidence, c’est en fonction des attaques récurrentes d’assaillants et la recrudescence de l’insécurité dans tout le pays dont devraient se résoudre nos autorités pour revoir leur copie en ce qui concerne la dotation d’armements de dernière génération. Et de facto, multiplier les effectifs de nos forces de défense et de sécurité. A contrario, ces bandits auront toujours une puissance de feu supérieure à nos hommes de tenue. Ce qui n’est pas acceptable à l’état actuel de l’évolution de l’insécurité dans tout le pays !
Assane SEYE-Senegal7
