Léopold Sedar Senghor dont on fête la disparition ne serait pas fier de ses fils et petits-fils qui ont hérité du Parti socialiste (Ps). La vieille formation qui a régné en maître au Sénégal durant quarante ans, offre aujourd’hui une face très peu reluisante. Et les auteurs de cette sale besogne sont bien là, droits dans leurs bottes. Il s’agit d’abord d’Abdou Diouf à qui on a offert le pouvoir sur un plateau d’argent par l’intermédiaire d’un article constitutionnel pour sauver la face. Après dix neuf ans au pouvoir, il n’a pas su trouver la formule magique pour que le Ps vive mieux. Pire, il a eu la mauvaise inspiration d’imposer Ousmane Tanor Dieng à la tête de ce parti contre vents et marées lors d’un congrès sans débat en 1996. On connaît la suite. Des défections de taille à l’image de Djibo Ka, Moustapha Niasse… Défaite retentissante en 2000 et une descente en enfer depuis lors. Car, même si Tanor a su maintenir plus ou moins la barque sous Wade, le Ps a drastiquement reçu à la baisse ses ambitions. Aujourd’hui Otd préfère jouer aux fidèles face à Macky en se liguant avec lui pour réduire à néant d’éminentes personnalites socialistes. Khalifa Sall en est une illustration parfaite. Le Ps se meurt. Ses bourreaux sont ses fils. Tanor en est le plus remarquable. Diouf est complice actif. Senegal7.com
