» Si Sonko obtient les parrainages je retire ma candidature pour … » Habib Sy

Dans le paysage politique en vue de la présidentielle de 2024, l’ancien ministre du PDS et membre influent de la Coalition Yewwi Askan Wi, Habib Sy, a récemment exprimé son engagement à tout mettre en œuvre pour faire de l’opposant Ousmane Sonko un candidat, soulignant l’absence de condamnation définitive à son encontre.

Dans l’émission Grand Jury de la RFM, M. Sy a déclaré avec conviction :

« Je me battrai de toutes mes forces avec le Pastef, dans le cadre du LACOS, de Yewwi Askan Wi, pour que Ousmane Sonko soit candidat. Parce que jusqu’à présent, il n’y a pas de condamnation définitive qui le concerne. Il pourra toujours être candidat. Il est dans le jeu politique ».

Fort d’une expérience de « 36 ans dans l’opposition », Habib Sy a annoncé qu’il retirera sa propre candidature le jour où Ousmane Sonko obtiendra les précieux parrainages nécessaires.

« Ma candidature est liée à celle de Ousmane Sonko. Quand il aura ses fiches de parrainage, je me retire et je le soutiens inévitablement. Mais si par extraordinaire, il n’est pas candidat, je me présenterai comme candidat de la transition pour l’opposition », a-t-il expliqué.

Le vétéran politique a également souligné son intention de solliciter le soutien de l’ensemble de l’opposition sénégalaise dans le cas où il se présenterait, se présentant comme leur doyen, avec une expérience de 36 ans d’opposition.

« Je pourrais tranquillement conduire l’opposition au pouvoir pour remettre à l’endroit un certain nombre de choses. Je n’ai pas besoin de durer au pouvoir. Cela ne m’intéresse pas », a-t-il ajouté.

Cependant, Habib Sy a justifié sa volonté de se porter candidat en cas d’élimination d’Ousmane Sonko de la course, mettant en avant les défis démocratiques auxquels le Sénégal est confronté.

« Quand la démocratie est régulièrement balafrée, les droits de l’homme, les libertés sont régulièrement piétinés, ça mérite des sacrifices pour accéder au pouvoir ne serait-ce que pour un laps de temps pour apporter les correctifs nécessaires », a-t-il argumenté, faisant référence à diverses atteintes à la démocratie, aux droits de l’homme et aux libertés individuelles.

SARA  JUPITER  SENEGAL7