Devant les Sénégalais ahuris, devant un monde injuste, devant des opposants obnubilés, devant une société civile myope; le duo Diomaye-Sonko continue d’asphyxier les médias par une pression fiscale insoutenable, par la suspension des conventions et publicités, mais aussi par un blocage systématique de l’aide à la presse. Dans quel pays Sommes-nous ,obligés que nous sommes de nous poser cette question.
On aurait bien accepté que tout ce qui relève de la poche du PM ou du Président de la République ne soit mêlé aux avantages des médias, mais s’agissant de la République le tronc commun à tous les Sénégalais, on aurait bien aimé que les critères subjectifs soient soustraits au profit de l’entité régalienne à la quelle tous les Sénégalais sont d’égale dignité.
Les Fonds communs ou Fonds secrets détenus par le Président de la République relèvent de la République et pourtant le Premier sénégalais en use sans être inquiété. Les Fonds Communs ou secrets relevant de la Primature relèvent bien de la République et le PM en use sans jamais être inquiété.
Mais s’agissant des conventions, des publicités et de l’aide à la presse relevant de la République, on les bloque au nom de l’injustice, de rancœurs ou d’humeurs d’hommes de la toute puissance publique ,ou d’une pression fiscale moulée dans une volonté destructrice de faire mal. Encore qu’aucun média de la place ne refuse de payer ses impôts.
Avoir conscience que l’on désagrège quotidiennement des entreprises de presse, que leurs employés se retrouvent au chômage, que leur avoir ne puisse plus assurer la survie de leurs familles, que leur avenir soit hypothéqué sous l’autel du bon vouloir des hautes autorités, ne relèvent-ils pas de l’arbitraire et de la volonté délibérée de nuire pour nuire ?
Vraisemblablement, les nouvelles autorités doivent avoir conscience que leur toute puissance ne doit guère servir à nuire des Sénégalais mais à les accomplir. « La perfection n’étant de ce monde », aucun prétexte au monde ne doit conduire à traiter les médias de la sorte au point d’éventrer la liberté de presse et d’affaiblir les acteurs du secteur en ayant la conscience tranquille.
Silence ,on asphyxie la presse !
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Assane SEYE-Senegal7
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