Son dossier rejeté Ibrahima Datt entame un bras de fer avec la commission de contrôle des parrainages

Le 2 janvier 2024 restera gravé dans les annales pour l’un des candidat au parrainage en, effet alors que la Commission de contrôle des parrainages a rejeté le dossier du candidat Ibrahima Datt puisque c’est de lui qu’il s’agit  pour défaut de casier judiciaire. Une décision  qui a déclenché une vive réaction de la part du concerné, qui conteste vigoureusement la décision du Conseil constitutionnel.

Dans un communiqué officiel renseigne pressafrik, Ibrahima Datt a réagi de manière catégorique, déclarant :

« je vous annonce ici qu’il n’en est rien ». Il a également tenu à souligner que son dossier était complet, affirmant : « son dossier est au complet ». Le candidat a présenté une liste exhaustive des documents en sa possession, détaillant que le Conseil Constitutionnel dispose actuellement de son Certificat de nationalité, extraits de naissance, casier judiciaire, certificats de bonne vie et mœurs, carte d’identité biométrique CEDEAO, attestation d’investiture, déclaration sur l’honneur de conformité à la Constitution, déclaration sur l’honneur de conformité à la législation fiscale du Sénégal, et quittance confirmée par l’attestation du Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations.

Dans son communiqué, le président du Mouvement « Nouvelle Voie » a également souligné que :

le mystère entourant le rejet de son dossier. Ibrahima Datt a affirmé que lors du passage de son mandataire devant la commission de contrôle de parrainage, qui a duré seulement une minute, « ni sa clé USB ni ses fiches n’ont été exploitées ». Cette déclaration soulève des questions quant à la procédure de contrôle et à la transparence du processus de sélection des candidats.

Selon le candidat recalé, la commission s’est contentée de lui dire que « le dossier du candidat DATT est incomplet ». Jusqu’à présent, Ibrahima Datt n’a reçu aucune notification officielle de rejet ou d’invalidation de sa candidature. Face à cette situation, le candidat débouté se réserve « le droit de porter l’affaire devant les juridictions compétentes pour que justice lui soit rendue ».

SARA JUPITER  SENEGAL7