Excellence ;
Vous avez sûrement eu écho de l’affaire des jupes aux almadies. Vous avez sûrement visionné le supplice du présumé démocrate dans notre pays. Vous connaissez incontestablement, plus et mieux que moi, toutes les dérives homophobes, racistes, fanatiques auxquelles s’adonnent, ces derniers temps, beaucoup de Sénégalais qui se prennent pour des redresseurs de torts, des juges/bourreaux, des justiciers. Au-delà du fait que ces agissements constituent un affront à l’Etat (Un Etat de droits, comme vous aimez si bien le répéter), c’est un CRIME. Oui un CRIME contre une frange de la société sénégalaise qui n’aspire qu’à vivre sa liberté.
Vous avez sûrement eu écho de l’affaire des jupes aux almadies. Vous avez sûrement visionné le supplice du présumé démocrate dans notre pays. Vous connaissez incontestablement, plus et mieux que moi, toutes les dérives homophobes, racistes, fanatiques auxquelles s’adonnent, ces derniers temps, beaucoup de Sénégalais qui se prennent pour des redresseurs de torts, des juges/bourreaux, des justiciers. Au-delà du fait que ces agissements constituent un affront à l’Etat (Un Etat de droits, comme vous aimez si bien le répéter), c’est un CRIME. Oui un CRIME contre une frange de la société sénégalaise qui n’aspire qu’à vivre sa liberté.
il y a de cela quelques jours un chauffeur de taxi à été assassiné et juste après cela deux jeunes filles ont été lynché à cause de leurs jupes jugées attentatoires à la pudeur ;avant hier, on a lynché un homosexuel,hier une dame connue dans le milieu de la politique a été égorgée dans sa propre maison et demain on lynchera tous ceux qui oseront penser autrement et vivre librement.
Est-ce cela le Sénégal auquel nous aspirons tous ? Bien sûr que non ! et est ce nécessaire de réactiver la peine de mort ? autant de questions qui nécessite une bonne prise de conscience.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Vous n’êtes pas sans savoir que l’atout du Sénégal a toujours été sa stabilité politique et sa tolérance sociale. Stabilité mise à rude épreuve à cause de tout ce qui se passe dans le monde et de toutes les menaces qui visent notre pays. Tolérance sociale en décrépitude en raison d’actes condamnables qui se multiplient. Le Sénégal semble contrôler, jusqu’à maintenant, les menaces extérieures ; mais il y a d’autres menaces qui sont sournoises, qui rongent le corps de l’intérieur et qui sont plus dévastatrices : c’est le fanatisme, la xénophobie, l’homophobie, l’exclusion, l’ignorance, l’intolérance et la violence.
Ce sont ces menaces qui sont à l’origine des actes barbares auxquels nous assistons aujourd’hui et qui sont l’œuvre d’une minorité de sénégalais une minorité criarde, une vraie tumeur qui risque d’évoluer en métastase si elle n’est pas extraite à temps. Je refuse de croire que le Sénégalais soit devenu un être xénophobe, violent, assassin. Le sénégalais a toujours été quelqu’un de pondéré,
de serviable, de tolérant. Ces actes sont étrangers à notre culture et à nos valeurs. La liberté d’expression est inhérente à toutes les sociétés. Elle est aussi vieille que le monde et elle en fera partie jusqu’a la fin des temps. Chacun a le droit de penser ce qu’il veut des comportements des uns , mais personne n’a le droit de les criminaliser, encore moins de pourchasser ces individus.
Laissons-les vivre leur liberté d’expression ou de penser, du moment qu’ils ne l’imposent à personne, qu’ils ne constituent une menace pour personne. Comme le disait si bien Albert Camus : « La démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, c’est la protection de la minorité. »
Donc Excellence,
Protéger le Sénégal des menaces extérieures est votre responsabilité, oui c’est la responsabilité de l’Etat, mais le protéger de ses ennemis internes n’est pas moins important. La sécurité du Sénégal passe par la sécurité du citoyen, sans distinction de races, de religions ou de tendances sexuelles. Une nation où des citoyens deviennent la cible d’autres citoyens juste parce qu’ils ne pensent pas comme eux, parce qu’ils ne vivent pas comme eux, parce qu’ils ne partagent pas leurs croyances, est vouée à la décomposition, aux affrontements et indubitablement à une catastrophe qui consumera tout le monde. Voilà pourquoi il faut sévir, justement mais durement, contre tous ceux qui se permettent de se substituer à l’Etat et de « se faire justice », en usant de l’injustice. Injustice envers tous ceux qui ne demandent qu’à vivre leur liberté de culte ou autres.
Vous n’êtes pas sans savoir que l’atout du Sénégal a toujours été sa stabilité politique et sa tolérance sociale. Stabilité mise à rude épreuve à cause de tout ce qui se passe dans le monde et de toutes les menaces qui visent notre pays. Tolérance sociale en décrépitude en raison d’actes condamnables qui se multiplient. Le Sénégal semble contrôler, jusqu’à maintenant, les menaces extérieures ; mais il y a d’autres menaces qui sont sournoises, qui rongent le corps de l’intérieur et qui sont plus dévastatrices : c’est le fanatisme, la xénophobie, l’homophobie, l’exclusion, l’ignorance, l’intolérance et la violence.
Ce sont ces menaces qui sont à l’origine des actes barbares auxquels nous assistons aujourd’hui et qui sont l’œuvre d’une minorité de sénégalais une minorité criarde, une vraie tumeur qui risque d’évoluer en métastase si elle n’est pas extraite à temps. Je refuse de croire que le Sénégalais soit devenu un être xénophobe, violent, assassin. Le sénégalais a toujours été quelqu’un de pondéré,
de serviable, de tolérant. Ces actes sont étrangers à notre culture et à nos valeurs. La liberté d’expression est inhérente à toutes les sociétés. Elle est aussi vieille que le monde et elle en fera partie jusqu’a la fin des temps. Chacun a le droit de penser ce qu’il veut des comportements des uns , mais personne n’a le droit de les criminaliser, encore moins de pourchasser ces individus.
Laissons-les vivre leur liberté d’expression ou de penser, du moment qu’ils ne l’imposent à personne, qu’ils ne constituent une menace pour personne. Comme le disait si bien Albert Camus : « La démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, c’est la protection de la minorité. »
Donc Excellence,
Protéger le Sénégal des menaces extérieures est votre responsabilité, oui c’est la responsabilité de l’Etat, mais le protéger de ses ennemis internes n’est pas moins important. La sécurité du Sénégal passe par la sécurité du citoyen, sans distinction de races, de religions ou de tendances sexuelles. Une nation où des citoyens deviennent la cible d’autres citoyens juste parce qu’ils ne pensent pas comme eux, parce qu’ils ne vivent pas comme eux, parce qu’ils ne partagent pas leurs croyances, est vouée à la décomposition, aux affrontements et indubitablement à une catastrophe qui consumera tout le monde. Voilà pourquoi il faut sévir, justement mais durement, contre tous ceux qui se permettent de se substituer à l’Etat et de « se faire justice », en usant de l’injustice. Injustice envers tous ceux qui ne demandent qu’à vivre leur liberté de culte ou autres.
le véritable ennemi du Sénégal est l’ignorance , l’indiscipline,la violence
Le moment est critique. La riposte est urgente Monsieur le président ! Il en va de la sécurité sociale et morale de ce pays. Et vive le Sénégal libre et tolérant !
Le moment est critique. La riposte est urgente Monsieur le président ! Il en va de la sécurité sociale et morale de ce pays. Et vive le Sénégal libre et tolérant !
