D’intenses combats opposent les forces de soutient rapide et l’armée régulière depuis plusieurs jours. De violents combats ont fait presque 200 victimes. Sur des voies parsemées de corps sans vie ou véhicules calcinés, des milliers de soudanais tentent de quitter la capitale sous les tires des deux belligérants à la tête du pays depuis leur putsch de 2021.
La vie n’étant plus sûre à Khartoum où l’eau et l’électricité se font rares en plus des balles perdues qui transpercent régulièrement les murs ou des bombes qui réduisent des immeubles en cendres.
L’Onu dénonce <<des pillages, des attaques contre les humanitaires>>. Face à cette insécurité grandissante aucun camion d’approvisionnement n’est entré à Khartoum depuis samedi. En outre, trois employés du programme alimentaire mondial ont perdu la vie à l’ouest du Soudan depuis le début de cette crise.
La situation humanitaire est d’autant plus inquiétante dès lors que même le personnel médical embastillés sous les tires ne peuvent accéder à leurs services.
Le Soudan avec 45millions d’habitants en temps normal une inflation à trois chiffres qui aujourd’hui ne cesse de s’effriter. Les deux protagonistes restent sourds aux appels à la paix ou au cessez-le-feu de la communauté internationale même pour une accalmie afin d’évacuer la population depuis le début de cette violence.
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Sara Jupiter-Senegal7
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