Au Sénégal, force est de constater que de plus en plus, certaines valeurs telles que le « soutoureu » sont remplacées par des « cas ». Dommage pour un pays qui n’a pas encore embrassé le développement ! Des personnes qui ont l’obligation de le faire bouger, en lieu et place, elles font reculer le « Sunu Gaal » qui nous procure de la passion.
Allah fera de l’être humain sa plus belle créature. Qui sommes-nous alors pour le combattre ? Whats App, Facebook, Tik Toc,Instagram…des réseaux virtuels utilisés pour mettre à nu la vie privée des personnes. Pire, les problèmes familiaux, de couples, j’en passe, sont étalés dans la place publique.
« Topou cas », le nom est bien choisi mais le contenu reste à désirer. Aujourd’hui, ces membres du groupe ont un vrai « cas » à résoudre. Chapeau aux autorités compétentes qui traitent avec efficacité le vrai « cas ». L’on se pose la question de savoir comment peut-on laisser des tonnes de « cas » dans sa vie pour débattre sur les « cas » d’autrui ? Heureusement qu’en cette période de révisions des listes électorales, un autre « K » apporte un vrai débat pour les destinées de notre cher pays( à revenir…)
Qui reconnaît le Sénégal ? Ce pays de « Teranga » devenu une « scène de théâtre ». Du Buzz au « cas » en passant par « Yaw rékeu lay topou », « Kaay ma deylaa »…le pays de Senghor marche à pas de caméléon. Si aujourd’hui,l’on ne crée pas une nouvelle danse, demain l’on se penche sur des blagues à gogo à n’en plus finir.
Le « cas » devient critique. Il dépasse les limites des réseaux sociaux et s’invite dans nos maisons, nos hôpitaux, nos lieux de travail…
Quand la magie opère dans un couple, les « cas » s’en suivent au beau milieu de la nuit. Certains malades sont aujourd’hui mal entourés par des soigneurs qui font du « cas » alors que le vrai «cas » est de leurs mettre sur pied. Entre collègues, l’on se permet même de parler, juger et même dénigrer son prochain pour le plaisir de langue. Le travail doit être une vocation, pas une occasion pour se détourner de l’essentiel.
L’affaire « topou cas » doit servir de leçons. Si un « cas » ne permet pas de nous tirer vers le développement, vaudrait mieux s’intéresser davantage aux affaires de la cité, des questions qui méritent des réponses courtes, claires et concises. Le « cas » le vrai, doit mettre le Sénégal sur les rails du développement. Yes we can ! Il suffit alors de travailler, beaucoup travailler et toujours travailler.
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Abdou Aziz Gueye-Senegal7
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