On en finira pas d’épiloguer sur les méfaits du coronavirus au Sénégal. Et les lieux de cultes ont été les plus éprouvés par ce virus. Le mois de carême a presque démarré sur des chapeaux de roue mais dans un contexte marqué par la fermeture des mosquées. Lieux de dévotion et de prière pour les musulmans, ces milieux de culte restent toujours fermés à cause de la propagation du virus propice aux grands rassemblements. Mais le grand hic,c’est que des millions de Sénégalais faisaient la rupture du jeûne dans les mosquées où les foyers apportent en grand nombre de la nourriture à foison. Pour la plupart, ce sont des gens qui n’ont les moyens de se payer une rupture du jeune digne du nom. Mais avec le a fermeture des mosquées, ce sont des millions de musulmans sénégalais qui vont se retrouver dans la dèche. Et l’aide alimentaire de l’Etat qui continue de susciter un tollé généralisé dans le pays ne semble pas faire l’affaire des sénégalais. Aujourd’hui, l’Etat doit inventer une autre forme d’aide pour permettre à ces » impactés » du ramadan d’avoir de quoi se mettre sous la dent. A contrario, ce serait catastrophique car le Sénégal n’a jamais vécu un mois de ramadan avec l’ouverture des mosquées. Les musulmans assistent aujourd’hui à un Sénégal aux abois devant ce virus à la limite satanique.
Assane SEYE-Senegal7
