Une opposition derrière son clavier, Guy Marius nouveau mur de lamentations
Entre gestion peu orthodoxe d’une crise sanitaire, soupçons de corruption sur l’attribution et la distribution des marchés des vivres destinés à soulager les ménages affectés par la Covid-19, litiges fonciers, problèmes cycliques dans le secteur de l’éducation, chômage endémique chez les jeunes et campagne agricole en turbulences ; les difficultés dont se sont emberlificotées les Sénégalais pullulent.
On est tenté de se demander à quoi ressemble aujourd’hui notre landerneau politique national, surtout avec la crise sanitaire qui continue de nous imprimer ses marques.
En effet face à cette adversité, qui n’est pas du tout enviable, l’opposition censée défendre le peuple a presque abandonné sa mission de contre-pouvoir. Et pour combler ce vide, Guy Marius Sagna symbolise aujourd’hui l’ultime « Espoir ».Il incarne le nouveau mur des lamentations du peuple sénégalais
Quatre mois après l’apparition de la Covid-19, depuis le 02 mars, la pandémie continue de se propager sur l’ensemble du territoire national. Le nombre de morts ainsi que les redoutées contaminations communautaires montent en flèche. 129 personnes sont mortes du coronavirus au dernier bilan d’hier samedi 04 juillet 2020. Un bilan macabre qui présage le pire au regard du relâchement imposé par les autorités ajouté à l’insouciance de nos compatriotes dans la lutte contre cette pandémie.
Qu’en est-il de la transparence du Fonds Force Covid-19 ? Que dire du « déconfinement » hasardeux initié par le Chef de l’Etat Macky Sall dans un contexte ou la maladie ne faiblit pas ? Quid des litiges fonciers (bradage du Littoral, Affaire Sedima-Paysans de Ndengler- Djilakh…) ?
Bref, les sujets qui pouvaient occuper l’opposition Sénégalaise ne manquent certainement pas !
Hélas, l’opposition Sénégalaise a déserté le terrain. Ils sont nombreux, ces ténors politiques à se refugier derrière les médias sociaux. Très prompts à se fendre de posts dans le dessein de vouer aux gémonies la politique du régime en place. Abdoul Mbaye Mbaye,Thierno Alassane Sall,Malick Gackou en sont les illustrations parfaites.
Au même moment, Ousmane Sonko est dans des stratégies d’occupation des médias, des « shorts cuts » : raccourcis cognitifs pour des positionnements politiques.
Arrivé deuxième à la dernière présidentielle de 2019,Idrissa Seck n’a jamais développé une culture de proximité et complicité avec ses compatriotes. Préférant toujours s’éloigner graduellement et continuellement du pays et de ses concitoyens et ne revenir qu’à quelques encablures de joutes électorales (présidentielles en particulier).
Leurs arrières –boutiques respectives rétorqueront, Covid-19 oblige, On ne peut vivre dans ce monde d’aujourd’hui et réussir sa communication en faisant fi des technologies et des réseaux sociaux.
Mais pour autant, un homme politique doit être en contact permanent avec les Sénégalais. C’est à se demander si ces ténors de l’opposition ont constamment le souci de protéger leurs compatriotes.
« On ne peut pas être un homme politique accompli, si l’on n’agit pas sur la vie de ses concitoyens », rappelle Jean Castex le tout nouveau Premier de la France.
Avec ce vide laissé par une opposition qui n’est intéressée que par la démocratie procédurale, le mode de désignation du pouvoir humain (transparence du scrutin, fichier électoral, respect du calendrier républicain…) ;l’Activiste Guy Marius Sagna cristallise autour de sa personne toutes les revendications de beaucoup de couches de la population.
Ancien directeur de campagne de la coalition qui conduit Ousmance Sonko à l’assemblée nationale en faveur des législatives de 2017,ce membre de Frapp-France-Dégage a signé plusieurs mandats de dépôt, dans son combat pour la défense et la prise en charge des désidératas de ses concitoyens.
Guy Marius Sagna est devenu par la force des choses, le nouveau mur des lamentations du peuple Sénégalais. Sa trajectoire a parlé d’elle-même !
Diaraf DIOUF Senegal7
