Urgence médicale pour les bébés de la pouponnière « Keur Yeurmandé »: un médecin tire la sonnette d’alarme

L’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé » continue de susciter l’inquiétude, alors que les 50 nourrissons sauvés de conditions déplorables font face à des risques graves pour leur santé. Interrogé sur l’état de ces petits par la Rfm, un médecin a partagé des nouvelles alarmantes, mettant en lumière la nécessité urgente d’une prise en charge spécialisée pour éviter des conséquences tragiques.

Selon le médecin, ces 50 bébés, maintenant pris en charge dans des établissements tels que Gaspard Camara et d’autres, sont confrontés à des risques sérieux de décès prématuré avant l’âge de cinq ans s’ils ne reçoivent pas une attention médicale adéquate. Il insiste sur le fait que la situation va au-delà de la malnutrition, soulignant que ces nourrissons ont subi un stress sévère nécessitant une intervention rigoureuse.

« Les 50 bébés, sauvés des mains de la dame, et pris en charge dans des hôpitaux tels que Gaspard Camara, courent de graves risques si nos collègues médecins ne s’occupent pas bien d’eux. Il ne s’agit pas uniquement d’une question de nutrition, mais il est crucial de comprendre que ces bébés ont été négligés et exposés à un stress toxique. Ce stress a endommagé leur cerveau, et sans une attention particulière, la plupart d’entre eux pourraient perdre la vie avant l’âge de 5 ou 6 ans. J’adresse donc un appel urgent à mes collègues qui font un travail exceptionnel à Gaspard Camara et dans d’autres hôpitaux pour bien prendre soin de ces bébés. Ce n’est pas seulement une question de les nourrir, mais aussi de jouer avec eux pour leur redonner de l’amour et de l’espoir, car ils ont vécu une maltraitance excessive », déclare le médecin sur RFM.

Les mots du professionnel de la santé mettent en évidence la nécessité cruciale d’une approche holistique pour la récupération de ces enfants. Au-delà de la nutrition, une attention psychologique et émotionnelle est indispensable pour réparer les dommages causés par le stress toxique qu’ils ont subi .

SARA JUPITER  SENEGAL7