Une attaque sur un poste de police samedi au Myanmar par des rebelles ethniques a fait 19 morts et des dizaines de blessés, selon un porte-parole du gouvernement.
Une centaine de combattants de l’Armée de libération nationale de Ta’ang ont été attaqués à 5h15 heure locale dans la ville de Muse, dans le nord du Myanmar, à la frontière avec la Chine, a indiqué le porte-parole Zaw Htay dans un message Facebook.
Parmi les personnes tuées figurent un policier, quatre gardes-frontières et des civils, a précisé M. Htay, citant les premiers rapports. Vingt-neuf autres personnes, dont 20 civils, ont été blessés.
C’est le dernier affrontement meurtrier dans un conflit de plusieurs décennies entre les groupes d’insurgés et le gouvernement du Myanmar. L’Armée de libération nationale des Ta’ang est l’une des plus d’une douzaine de groupes armés qui luttent contre le gouvernement pour plus d’autonomie.
Un porte-parole de la TNLA a déclaré à l’Agence France-Presse que le groupe avait attaqué en raison de l’offensive de l’armée contre un groupe armé aligné dans l’Etat de Kachin, plus au nord du pays.
Les rapports de conflits dans le nord ont augmenté récemment. Environ 6 800 personnes ont été récemment déplacées à Kachin depuis début avril en raison de la violence, a rapporté le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies cette semaine .
