Venu à Dakar pour apporter son soutien à Khalifa Sall, le maire de Bamako interdi de passer au salon d’honneur de l’aéroport LSS

Parti à Dakar apporter son soutien à son homologue élu Khalifa Sall écroué, Adama Sangaré, le maire de Bamako, a été voué aux gémonies par les autorités sénégalaises qui lui ont refusé l’accès au salon d’honneur de l’aéroport Léopold Sédar Senghor.

C’est une information du site sénégalais “sanslimitesn.com”. Le maire du district de Bamako Adama Sangaré a été viré du salon d’honneur de l’aéroport de Dakar. Motif : M. Sangaré était dans la capitale sénégalaise pour soutenir son homologue Khalifa Sall incarné dans une affaire de détournement de fonds publics.

Nos confrères sénégalais analysent cette situation comme un manque de respect et une violation des règles protocolaires entre le Mali et le Sénégal. Mais à y regarder de près, l’on s’interroge sur l’opportunité de la visite d’Adama Sangaré à Dakar. Le maire de Bamako pour soutenir Khalifa Sall a-t-il la caution nécessaire ? Que va-t-il faire dans une affaire judicaire d’un autre pays ?

Au-delà de ses interrogations, en se rendant de son propre chef à Dakar, Adama Sangaré a-t-il mesuré les conséquences notamment l’incident diplomatique qu’une telle démarche pouvait créer entre nos deux pays ?

Dans la mesure où le mentionne notre confrère dakarois, “l’Etat du Sénégal ne fait pas les choses à moitié dans sa ‘bataille’ contre le maire de Dakar Khalifa Sall, au point que tout souteneur de Khalifa n’est pas le bienvenu à Dakar”.

Si rien n’a filtré du déplacement du maire de Bamako jusqu’ici parti à Dakar pour manifester son soutien au maire Khalifa Sall, il démontre tout de même une certaine solidarité entre les deux élus.

Dans un passé récent, le maire du district de Bamako, Adama Sangaré avait eu des démêlés judiciaires qui ont impacté négativement sa carrière politique.

Peut-être, dit-on dans les milieux politiques, l’acte posé Adama Sangaré est juste une manifestation de solidarité dont la signification pourrait être politique. Le maire de district de Bamako veut faire passer un message de victime d’une machine politique.

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