Arturo Vidal, à quelques heures d’un nouveau choc face à l’Albiceleste la nuit prochaine, à Buenos-Aires (00h30), dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2018, se plaît à mettre le feu à ces retrouvailles avec les coéquipiers de Messi, victimes préférées des Chiliens.
Les débats, qui s’annonçaient déjà chauds entre Argentins et Chiliens, risquent de l’être encore un peu plus la nuit prochaine (00h30), sur la pelouse de l’Estadio Monumental Antonio Vespucio Liberti, l’antre habituel de River Plate, où les coéquipiers de Leo Messi reçoivent la Roja d’Alexis Sanchez dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2018. Cette Coupe du monde en Russie que le sélectionneur Edgar Bauza, malgré un bilan mitigé depuis qu’il a pris la succession de Tata Martino (*), affirme sans détour dans les colonnes de La Nacion que l’Albiceleste la soulèvera l’an prochain: « Nous serons champions du monde, en battant en finale une équipe européenne, qui pourrait être l’Allemagne. Je vois déjà Messi en train de soulever la Coupe« .
Sauf qu’aujourd’hui l’Argentine pointe en position de barragiste et un seul point sépare au classement deux sélections qui entretiennent un sérieux contentieux. Ou plutôt convient-il mieux d’évoquer le pire cauchemar que représente pour Messi et les siens cette Roja infernale, qui reste sur deux camouflets historiques infligés au quintuple Ballon d’or et ses coéquipiers, défaits en finale des deux dernières Copa America, à chaque fois aux tirs au but, en 2015 (0-0, 4 t.a.b. à 1) et 2016 (0-0, 4 t.a.b. à 2).
Un passif et un contexte déjà lourds qu’Arturo Vidal, le toujours sulfureux milieu de terrain chilien, s’est chargé d’échauffer un peu plus en publiant une vidéo dans laquelle le joueur du Bayern Munich, semble bel et bien par un chant provocateur, ou en tout cas perçu comme tel par la presse argentine, se moquer de cette image de losers que portent Messi et consort lorsqu’ils évoluent en sélection. Et qu’ils croisent surtout le chemin des joueurs chiliens: « Je me suis déjà habitué, me suis toujours déjà habitué à gagner. Je me suis déjà habitué, me suis déjà habitué à fermer la bouche de celui qui ne me croit pas. » « King Arturo » a surtout déjà ouvert les hostilités. Ça promet…
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(*) Deux victoires face à l’Uruguay et la Colombie, deux matches nuls contre le Pérou et le Venezuela, puis deux revers face au Paraguay et le Brésil ; huit buts marqués pour huit encaissés.
