Sonorités africaines, pas de danse aussi simples qu’addictifs, casting de luxe… «J’ai trop dansé», le dernier clip de Mokobe affiche plus de 700 000 vues en quelques jours. Avec ce cocktail aussi bien pensé qu’explosif, ce titre va faire danser cet été dans les clubs et les cours de récréations. Décryptage.
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Cela sent très bon pour le dernier single de Mokobe, «J’ai trop dansé». Ce morceau bien produit s’annonce comme un des tubes qui va faire danser la France cet été. En seulement 5 jours, l’ex-membre de la Mafia K1fri et du 113, cumule plus de 725 000 vues.
Le clip jouit d’un casting de luxe. D’abord,Omar Sy lance le clip dans un scène marquée par la complicité des ces deux vieux amis : les deux copains font joujou au basket dans la cour de la villa du comédien à Los-Angeles. Un prologue qui lance la vidéo musicale à proprement parler, avec la participation de MHD, la star de l’afro -trap, du rappeur Niska (qui s’est fait notamment connaitre grâce à Maitre Gims en participant au tube «Sapés comme jamais») mais aussi de Fally Ipupa, un artiste congolais, figure de la musique africaine.
VIDEO. MOKOBE – J’ai trop dansé
Ce morceau sort à l’occasion des 40 ans de Mokobé. Largement inspiré par le «Sapés comme Jamais» de Maitre Gims, auquel il est fait plusieurs fois référence, « J’ai trop dansé » condense toutes les tendances les plus populaires en France en 2016. D’abord au niveau musical : Mokobe intègre comme Maitre Gims, MHD ou Booba, des sonorités africaines ( afro selon l’expression employée par les puristes ) qu’il couple avec un son électro. Un cocktail explosif qui fait du son, un hit en devenir dans les boîtes de nuit… et les cours de récréation.
A l’intar de ce qui se fait en ce moment en Afrique avec des groupes comme les Togolais de Toofan, Mokobé associe un pas de danse très simple au titre. Pas étonnant pour cet artiste d’origine malienne, qui fait de ses nombreuses collaborations avec des artistes africains, une des marques de fabrique de sa carrière.
Cette fois, c’est Omar Sy qui lui suggère comme une boutade de se lancer dans la chorégraphie du «mal au dos», un mélange de Dab ( un pas de danse popularisé par des footballeurs comme Paul Pogba qui célèbrent ainsi leurs buts) et des pas de coupé décalé. Pas étonnant sachant que Mokobé a notamment a travaillé à plusieurs reprises avec l’artiste Ivoirien Molare, une des figures de cette danse festive. Bien pensé, le pas aussi facile qu’une Macaréna, est accessible aux petits comme aux grands. Et, histoire que la technique entre bien, la deuxième partie du clip est un tuto pour le répéter. Une gamine au premier rang, jolie à croquer avec sa coupe afro, enchaîne les pas parfaitement, pour compléter le tableau. Allez, on prend le pari. Ce morceau va cartonner.
