Ousmane Tanor Dieng, après avoir connu le pouvoir sous Senghor et Diouf, a pour la première fois, en 2000, avec l’avènement du président Wade, expérimenté l’opposition, une expérience à la fois pénible et enrichissante selon lui.
« S’opposer à Abdoulaye Wade n’est pas facile, c’est une bête politique », a-t-il confié à Mamoudou Ibrahima Kane dans son émission hebdomadaire le Grand Jury.
Le président Wade était un « homme d’une grande générosité », prêt à dialoguer à chaque fois que la situation le demandait, se souvient l’actuel président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales avant d’ajouter que le Pape du Sopi avait l’habitude de ne jamais « reconnaître les résultats » des élections.
Cheikh KANE / SENEGAL7
