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Violences xénophobes en Afrique du Sud : l’ADHA condamne!

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Les séries de violences xénophobes en Afrique du sud continuent de susciter des vagues d’indignations. Après la société civile sur les réseaux sociaux et certains Etats africains qui ont dénoncé ces événements malheureux et pris des sanctions, c’est autour des organisations de défense des droits de l’homme à l’image de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA).

Suite aux incidents qui ont éclaté dans le township d’Alexandra, un des quartiers pauvres de Johannesburg où habitent de nombreux étrangers, plusieurs magasins ont été pillés et brulés par des sud-africains. A l’instar du Président Sud-Africain et de certains pays africains, l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) a, dans un communiqué, « condamné dans les termes les plus forts, les violences xénophobes totalement inacceptables qui secouent ce pays depuis dimanche soir.»

« Consciente du grave danger que pourraient susciter cette situation pouvant exacerber la crise sociale et redoutant un enchaînement de faits pouvant déclencher une haine, syndrome du génocide ou de chasse aux étrangers ou même le retour des vieux démons (l’apartheid), ADHA exhorte la population sud-africaine à faire preuve de retenue et interpelle les autorités compétentes à ouvrir une enquête afin que toute la lumière soit faite sur ces actes odieux », lit-on toujours dans le document.

Vu cette situation dangereuse qui pourrait entrainer des tensions incontrôlables, l’Ong ADHA appelle la population sud-africaine à faire preuve de retenue et interpelle les autorités compétentes à ouvrir une enquête afin que toute la lumière soit faite sur ces actes odieux.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié exhorte l’union africaine de réagir.

Rappelant que les autorités ont pour rôle de sauvegarder l’intégrité et la sécurité des sénégalais vivants à l’intérieur et à l’extérieur du territoire, l’ADHA invite les autorités sénégalaises sur place à enquêter pour l’identification des éventuelles victimes sénégalaises et de recenser tous les migrants sénégalais.

Abdoul K. Coulibaly – Senegal7

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