On le sait, le président de la République voyage et voyage beaucoup. Hier, dans sa rubrique «Point de vue», le journal de midi de la Rfm a essayé de poser le débat. Sauf que si le constat est unanime que le Président Sall est fréquent dans les airs, il est difficile de quantifier ces voyages qui coûtent cher au contribuable. Pour en avoir juste une idée, en juillet 2013, pour un périple de cinq jours, il avait loué un A320 de Masterjet facturé 100 000 euros (65 millions de francs Cfa) l’heure. Pour le reste, difficile de chiffrer ses dizaines de déplacements présidentiels à l’étranger par an.
Ailleurs, dans les grandes démocraties, au nom de la transparence, la traçabilité financière des déplacements du président de la République relèvent d’une banalité. En France comme aux Etats-Unis, les corps de contrôle de l’Etat veillent au grain et surveillent chaque centime dépensé. Ce qui n’est pas encore le cas au pays de la «Gouvernance sobre et vertueuse».
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