L’ancien président de la République a refoulé le sol sénégalais, en provenance de Conakry. Annoncé à 12h15, c’est finalement à 13h30 que le jet privé, propriété d’un riche homme d’affaires guinéen qui l’avait amené en Guinée, s’est posé sur le tarmac de l’Aibd. Alors que la cellule de communication du Pds avait annoncé que Me Wade allait faire une importante déclaration, il n’en a finalement rien été. Puis, ses porte-parole convièrent la presse au Terrou-Bi, lieu de la retraite dakaroise du pape du Sopi. Au finish, Wade ne fera aucune déclaration.
Mais, d’après les sources de Sénégal7, si le patron du Pds s’est rendu à Conakry, ce n’était point pour y négocier quoi que ce soit, ni sa position de brûler le matériel électoral, encore moins que Condé veuille bien accueillir son fils, Karim Wade, en exil forcé au Qatar. Selon notre gorge profonde qui a ses entrées dans l’intimité des Wade, le père de Karim y était pour discuter business, notamment de sa société basée à Dubaï. Même si, selon son porte-parole, Elhadj Amadou Sall qui était du voyage, «la rencontre a porté, entre autres, sur la stabilité dans la sous-région». D’après Me Sall, «il n’a jamais été question de médiation pour faire revenir Wade sur sa décision initiale. D’ailleurs Wade et François Hollande ne se sont même pas vus». Ce, alors que la presse avait annoncé une entrevue à trois entre Wade, Alpha Condé et François Hollande. Ce dernier, arrivé vendredi, veille de l’arrivée de Wade à Conakry, est reparti dimanche. Une simple coïncidence ?
Ce qui est constant, c’est que, selon la source de Sénégal7, Wade n’a rien changé du plan de sabotage de l’élection présidentielle qu’il a ourdi.
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