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Samba Sy, Ministre du Travail : « La majeure partie des travailleurs évolue dans le secteur informel »

Le responsable du Travail, le professeur Samba Sy, a dirigé récemment une session d’information concernant le Protocole de l’Union relatif aux droits de l’Homme, touchant les droits des individus en matière de protection et de sécurité sociales.

 

La Coalition des unions syndicales du Sénégal a orchestré cet événement, offrant une plateforme au responsable pour discuter de la situation actuelle de la protection sociale. D’après Samba Sy, actuellement, « tous les citoyens sénégalais ne bénéficient pas totalement d’une couverture sociale ».

« Le but de cet événement est d’assurer davantage d’emplois dignes dans nos nations. Il est essentiel de reconnaître qu’un emploi digne assure une qualité de vie satisfaisante pour l’employé, lui permettant d’anticiper des situations telles que la naissance, la maladie ou le vieillissement, afin de subvenir à ses besoins adéquatement », a-t-il mentionné, comme le rapporte L’As. Il estime que débattre de cette sensibilisation pour sa ratification est prometteur. « Cela nous positionne clairement dans notre trajectoire nationale, car nous œuvrons à faire de la protection sociale une réalité pour tous les Sénégalais », a déclaré le responsable.

Interrogé sur la ratification de ce protocole par le Sénégal, Samba Sy a souligné que le Sénégal a une longue tradition de soutien à la protection sociale, en particulier dans le secteur formel. Toutefois, …

 

« des efforts consistants ont été faits pour essayer d’embrayer sur le genre de l’informel. Nous savons tous que nous avons mis en place des politiques de gratuité pour essayer d’améliorer les conditions de prise en charge de nos compatriotes. Sans oublier qu’avec les recettes de tout le monde, le président de la République a à cœur de faire en sorte que les sénégalais qui sont au bord de la route soient pris en compte. Les bourses de sécurité sociale, vous les connaissez ; toutes ces politiques participent finalement à l’élargissement de la protection sociale chez nous», dit-il avant d’inviter les travailleurs du secteur informel à se formaliser.

A en croire le professeur: «L’écrasante majorité des travailleurs sénégalais sont dans l’informel. Mais il faudrait que ces travailleurs soient persuadés qu’ils ont intérêt à avancer en essayant de se formaliser. Pour cela, ils doivent cotiser dans les structures telles que la Caisse de Sécurité Sociale, l’Ipres pour pouvoir prévenir la maladie et la vieillesse. Donc il y a beaucoup d’efforts à faire pour que dans la paysannerie, pour que dans l’artisanat et le commerce, on puisse sentir cette avancée».

 

 

SARA JUPITER     Senegal7 

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