La Tabaski 2022 est sans doute l’une des plus difficile pour les ménage. Dans un contexte de crise mondiale occasionnée par la guerre en Ukraine, le prix des matières premières et autres céréales explose impactant ainsi le coût de l’aliment de bétail. S’y ajoutent l’insécurité et l’impact des sanctions économiques que la Cédéao a infligé de début janvier jusqu’à dimanche dernier. Une situation qui se répercute sur le prix du mouton au Mali, au Tchad et même au Sénégal.
Au Mali et au Tchad, de nombreuses familles peinent à acheter leur mouton en raison de prix plus élevés que jamais. Au Mali, le problème se pose à chaque Tabaski mais cette année, les prix se sont littéralement envolés, constate Rfi.
« Actuellement, on peut les acheter entre 90 000 et 95 000 francs CFA, c’est beaucoup plus que d’habitude. En réalité, les moutons ne sont pas à la portée du Malien lambda, contrairement aux autres années », témoigne un citoyen malien.
Au Tchad aussi, l’ambiance n’est pas tout à fait à la fête. Et pour cause : les prix des moutons ont explosé par rapport à l’année dernière, ce qui rend l’achat du mouton difficile pour certaines familles de la capitale. Entre économie, cotisations entre voisins et stratégies pour payer moins cher, les N’Djamenois négocient fort leur prix au marché.
Même situation au Sénégal où le prix du mouton ne peut pas se payer en deçà de 80000 fcfa. Les sénégalais font des pieds et des mains pour se pays le mouton pour sacrifier à l’un des rituels les plus importants de la religion musulmane, qui symbolise la soumission des hommes à Dieu.
A.K.C – Senegal7
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