Qu’ils les dévoilent ou pas, ils ont quasiment tous leurs réseaux étrangers. Les leaders politiques sénégalais, depuis le régime de Léopold Sédar Senghor, s’attachent à des personnalités de partis occidentaux. Quels sont les intérêts de se créer ces relations en occidents ou ailleurs ? Des spécialistes tentent d’analyser cette connexion.
« Le Sénégal n’est pas politiquement ou économiquement assez puissant pour déterminer, lui-même, les conditions de fonctionnement de sa politique intérieure. Qu’on le veuille ou pas, on est parfois sous influence économique. La domination économique peut engendrer aussi l’influence politique« , a explique Dr Alassane Ndao dans sa parution de ce mercredi 15 mars.
Pour le maître de conférence titulaire en science politique à l’UGB, un homme politique averti a besoin d’avoir un pied à l’intérieur et un autre à l’extérieur pour densifier son réseau le jour ou il aura besoin de l’intervention du monde extérieur il pourra être servi.
De son côté, Pr Moussa Diaw juge légitime, normal et naturel de tisser des liens avec les occidentaux. Pour l’enseignant chercheur en science politique à l’UGB, s’ouvrir aux autres permet aux leaders politiques d’avoir des relations transnationales pour pouvoir échanger sur l’actualité politique en Afrique ou à travers le monde. Les links peuvent engendrer divers atouts des deux côtés.
Le leader de Pastef s’est pourtant pendant longtemps mis à dos le monde occidental envers qui il a été très critique. « Heureusement qu’il a compris qu’il a besoin de compter sur le lobbying des occidentaux qui peuvent mettre la pression au régime de Macky Sall. Cela permet un peu de déséquilibrer le jeu politique entre le pouvoir et l’opposition « , martèle Dr Alassane Ndao. Et pour tirer meilleure partie de cette connexion, Ousmane Sonko à dû revoir sa copie.
L’ouverture vers le monde extérieur, est alors d’après ces spécialistes, une tactique payante.
Djiby Sarr Diony- Senegal7
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