Depuis pratiquement jeudi, il est dit et soutenu qu’Ousmane Sonko est parti pour être libéré. En effet, en grève de la faim depuis son placement sous mandat de dépôt, il est constaté une détérioration de son état de santé. Certains parlent même de problèmes de reins qui nécessitent un bon suivi médical. Sur cette lancée, des informations circulées ont signalé que les forces de l’ordre commençaient un redéploiement devant le domicile de leader de l’ex parti ( ?) Pastef puisqu’il est en route pour une libération incessante. Que nenni ! D’après les informations reçues par Senegal7, les autorités ne sont pas encore dans une dynamique pour le faire libérer. D’ailleurs, on nous signale qu’une telle démarche ne serait même pas dans les plans des autorités qui préféreraient attendre un diagnostic « précis » des médecins qui traitent M. Sonko. C’est aussi le cas pour d’autres détenus « politiques » qui observent également la grève de la faim depuis plusieurs jours. Sauf extraordinaire, ils risquent de ne pas pouvoir disposer (jusqu’au moment où ces lignes sont écrites) d’une liberté provisoire. Toutefois, il est indiqué que les cas des grévistes de la faim est particulièrement observé pour constater tout ce qu’il puisse se passer. Seulement, force est de constater que la majorité des détenus mis en prison pour des délits liés à une opinion dégagée, ne manquent pas de garanties de représentativité. Ce qui veut dire qu’ils peuvent bel et bien bénéficier de liberté en attenant la date de leur procès. Ce qui participerait à mieux créer les conditions d’un dégel de ce climat politique assez tendu.
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