Procès en appel de Khalifa : Me Ousseynou Gaye met en garde contre « une constitution ultérieure de l’Apr en partie civile »
Après les arguments des représentants de l’Etat pour justifier le bien-fondé de la constitution de celui-ci en partie civile, les avocats de la défense ont tenu à leur apporter la réplique.
« Il y a un milliard à régler ici et de l’autre côté 29 milliards (Ndlr) à régler », a rappelé Me Ousseynou Gaye, avocat de la défense qui pense qu’il y a des sujets plus importants que l’Etat du Sénégal aurait dû résoudre au lieu de se focaliser sur celui dit de la caisse d’avance.
Au sujet de ladite caisse, la robe noire affirme verbatim « qu’il n’y a pas un seul sous qui appartient a l’Etat du Sénégal ».
Un argument qu’il étaye par le principe de l’autonomie financière de la collectivité locale.
Pour répondre à l’agent judiciaire de l’Etat, Antoine Felix Diome qui justifie la constitution de l ‘Etat en partie civile par « une simple prétention », l’avocat de la ville de Dakar met en garde contre « une constitution ultérieure de l’Apr en partie civile »
Cheikh KANE / SENEGAL7
