Débouté sur son rabat d’arrêt : Va-t-on vers un forcing de la grâce présidentielle de Khalifa ?

Naguère interpellé sur une probable grâce présidentielle de Khalifa Sall,le Président Macky avait bien indiqué qu’une telle option était plausible mais à condition que la procédure enclenchée à son encontre arrive à terme. Aujourd’hui, cette procédure a connu son épilogue avec le rejet par la Cour suprême de la demande de rabat d’arrêt introduite par les avocats de l’ancien maire de Dakar. Du coup, la question est de se demander si on ne va pas de guerre lasse vers un forcing de la grâce présidentielle ?

Khalifa Sall ne se plaint plus des séries de revers que le Temple de Thémis ne cesse de lui administrer. Il s’en est acclimaté au grè des circonstances de son maintien par tous le moyens en prison. Pour rappel, le Président Sall  envisagerait, selon l’hebdomadaire panafricain Jeune-Afrique, d’amnistier Karim Wade et Khalifa Sall. Mais, d’après nos confrères, celles-ci sont assujetties à une condition : C’est qu’il soit réélue en 2019.Aujourd’hui, qu’il est réélu, il peine toujours à piper mot sur ces dossiers. Comble du destin, la dernière demande de l’ancien maire de Dakar introduite par ses avocats sur le rabat d’arrêt a été prestement rejetée par la Cour suprême. Dos au mur, Khalifa n’aurait plus d’autres issues pour se sortir de l’ornière. Et comme la promesse est une dette, nombre de Sénégalais et d’observateurs se posent cette question légitime : Va-t-on vers un forcing de la grâce présidentielle quant-on sait que le président Sall avait bien brandi la fin de la procédure judicaire enclenchée à l’encontre de Khalifa  Sall pour éventuellement l’élargir ! En tous les cas, son maintien en prison frise même l’acharnement car tous les recours enclenchés par ses avocats ont été au final rejetés. Si de guerre lasse, les Sénégalais épris de paix et de justice ne savent plus à quel saint vouer le sort de l’ancien maire de Dakar, la promesse du Chef de l’Etat de l’élargir est devenue une dette  que l’opinion  est en passe de transformer en forcing d’une grâce présidentielle. La parole du premier Sénégalais étant considéré comme sacrée à la limite !

Assane SEYE-Senegal7

aux