La lesbienne Awa Watt se confie : « Avec Coumba Dramé, nous vivions le parfait amour »

La lesbienne Awa Watt qui avait effectué une descente punitive au domicile de sa « conjointe » à Thiaroye faisait face au juge ce vendredi. Poursuivie pour acte contre nature, menace de mort, dommage à la propriété d’autrui, la jeune femme est largement revenue sur sa relation avec Coumba Dramé, « j’ai rencontré Coumba Dramé le 3 janvier dernier dans son quartier Médina Gounass (Thiaroye) à l’occasion d’un concert. Puisque je suis une bonne danseuse, Coumba est venue vers moi et m’a déclaré sa flamme en me disant que je lui plaisais beaucoup. Nous avons échangé nos numéros de téléphone. Un jour, elle est venue chez moi à Yeumbeul et y a passé la nuit ». La lesbienne soutient également avoir réalisée diverses dépenses au profit de Awa Watt, « je dépensais énormément d’argent pour elle. Je l’entretenais comme ne le ferait jamais un homme. Elle m’avait confié qu’elle était divorcée depuis deux ans et qu’elle n’avait pas les moyens de s’occuper de ses 3 enfants dont l’une est une déficiente mentale. J’avais eu pitié d’elle. Du coup, nous vivions un amour parfait. Elle vivait pratiquement chez moi et séjournait régulièrement dans ma chambre », révèle-t-elle. Mais quid de l’origine de la discorde ? La prévenue s’explique, « un beau jour, elle a décidé de me quitter pour retourner avec un ex-mari qui est rentré de l’étranger récemment. J’ai perçu sa décision comme une trahison atroce car depuis six mois je l’entretenais au vu et au su de sa mère Siré Dramé à qui j’offrais souvent de l’argent. Cette dernière depuis l’arrivée de son gendre ne veut plus me voir chez elle et tente de me séparer de Coumba Dramé qui m’aime d’un amour réciproque. Sa mère est même allée jusqu’à menacer de me marabouter en Casamance. Je veux que sa fille me rembourse les 100.000 FCFA que je lui avais prêtés quand on était ensemble » Awa Watt nie les affirmations des plaignantes qui l’accusent d’avoir endommagé la toiture de leurs maisons familiales, « ce sont des contrevérités. Je reconnais avoir cassé un ustensile en verre dans la chambre de Coumba Dramé mais c’était par pur imprudence ». Le procès a été renvoyé au 01 octobre prochain.

Mbissane TINE-Senegal7