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Affaire Aliou Sall-BBC : Le pillage à huit clos du pétrole se poursuit au Sénégal ?

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L’odeur du pétrole attire les multinationales comme l’odeur de la viande attire les fauves en mal de proie dans la jungle. Le premier jour que  nombre de Sénégalais  ont appris la découverte du pétrole dans  leur pays, ils ont tous paniqué car le pétrole est source d’énergie mais aussi source d’ennuis, de conflits et de corruptions. Et notre pays n’échappe pas à ces « sentences » contingentes qui ont perdu plusieurs pays où l’or noir a été découvert.

La malédiction de l’or noir  existe bel et bien  car contrairement à ce que croie bon nombre d’observateurs, le pétrole ne rime pas forcément avec la richesse mais plutôt avec la pauvreté. Allez au Gabon, au Tchad, au Nigéria, en Guinée équatoriale ou au Congo Brazzaville, la production du pétrole rapporte gros à l’Etat mais les populations vivent dans le dénuement total. Ce qui conforte l’idée selon laquelle en Afrique, pétrole rime avec pauvreté. Pauvreté non pas du côté des élites au pouvoir mais plutôt au niveau du bas peuple. Le pillage à huit clos se poursuit au Sénégal puisque la chaine anglaise BBC a révélé  des émoluments de plus  de 6000 milliards de FCFA qui  naviguent entre Petro-Tim, Timis et Kosmos dans un échéancier d’une quarantaine d’années. Au même moment, l’Ecole Sénégalaise se meurt, les Hôpitaux grabataires, l’Economie en déliquescence et le chômage endémique, entre autres. Le mal est partout  car tous les secteurs d’activités sont en zones de turbulence. Macky et son Aliou Sall se donnent bonne conscience tout en vendangeant nos contrats pétroliers à coups de milliards de FCFA. Pétro-Tim, Timis et Kosmos ont  profité de l’inexpérience de nos dirigeants en matière de pétrole pour les gruger au nez et à la barbe de la face du monde. Pendant que les Sénégalais font le pied de grue espérant que plus tard la rente pétrolière les sortira de l’ornière, ces sociétés se font la part belle avec des milliers de milliards de FCFA étalés sur un échéancier d’une quarantaine d’années.Et ce,sans avoir rempli les critères d’éligibilité que leur a concédé l’Etat Les Sénégalais sont déjà victimes de la malédiction de l’or noir car le pillage à huit clos a fini d’étendre ses quartiers dans un pays qui s’appelle le Sénégal. Diantre !

Assane SEYE-Senegal7

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