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Affaire des faux passeports diplomatiques : Renvoi pour plaidoirie et retour sur les événements

Hier, jeudi, l’affaire qui défraie la chronique depuis quelque temps à Dakar, celle des faux passeports diplomatiques, a été évoquée devant le tribunal Correctionnel de Dakar. Cependant, il faudra patienter un peu plus longtemps pour voir cette affaire tranchée, car elle a été reportée au 7 décembre 2023 pour les plaidoiries. Cette affaire, qui concerne directement trois individus – les rappeurs Landing Missane Seck, plus connu sous son pseudonyme Kilifeu, et Simon Niaga Kouka, surnommé Simon, ainsi que Thierno Amadou Diallo alias Thier – n’est pas des moindres. En effet, selon le journal Les Échos, ces trois hommes sont poursuivis pour association de malfaiteurs, corruption, complicité de corruption, tentative de faux dans un document administratif, complicité de tentative de faux, d’usage de faux et même de tentative de trafic de migrants.

 

Le nœud de l’histoire…

Tout a commencé lorsque Kilifeu et Simon ont été arrêtés par la Division des investigations criminelles (Dic) à la suite de la diffusion d’une vidéo. Dans cette vidéo, Kilifeu est vu promettant des visas et des passeports à Thier. À noter que Thier n’était pas un étranger à la justice. En effet, au moment où cette affaire a fait les gros titres, il était déjà derrière les barreaux, purgant une peine de 2 mois pour un vol commis envers Elimane Lam. Cependant, l’intrigue s’épaissit lorsque Thier implique Simon, affirmant aux enquêteurs que ce dernier lui louait son passeport français pour une somme oscillant entre 2 et 3 millions F Cfa. Une affirmation cependant réfutée par Simon qui, pour sa part, a déclaré avoir confié son passeport à Thier comme gage suite à un prêt de 2 millions FCfa.

Le journal rappelle également qu’un autre protagoniste, Thiat, a été entendu par les autorités avant d’être finalement relâché.

Le 7 décembre 2023 sera donc une date à marquer d’une pierre blanche pour les amateurs de rap sénégalais, mais aussi pour ceux qui suivent de près l’évolution de la justice dans ce pays.

 

 

SARA JUPITER    SENEGAL7

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