Altercation au Maroc : Un ancien Chef d’Etat exposé, une militante de Pastef réhaussée !
Dans un pays où il n’y a plus d’égards, toutes les règles de diplomatie et d’élégance démocratique risquent de disparaitre à jamais. Et c’est ce qui semble secouer notre pays où les autorités ne savent plus à quel posture républicaine se fier. L’adversité s’est en effet transmuée en une haine viscérale entre acteurs politiques au point d’aboutir au ternissement de l’image reluisante de notre cher pays. Dans un avion, on expose un ancien Chef d’Etat qui a droit à tous les égards et on réhausse une militante de Pastef sortie de l’anonymat. Ce, dans un monde où l’information se décloisonne sous toutes ses formes !
Dans l’altercation qui aura opposé la sénégalaise ,Aicha Camara à l’ancien Président de la République, Macky Sall à bord du Royal Air Maroc, l’onde de choc est loin d’être amortie. La diplomatie Sénégalaise s’en est retrouvée foncièrement écorchée et l’image du Sénégal ternie.
La cheffe de la diplomatie Sénégalaise n’a trouvé rien de mieux à faire que de voler au secours d’une Aicha Camara survoltée qui aura traité d’assassin l’ancien Président Macky Sall. Une attitude pour le moins burlesque qui laisse entrevoir de profondes divergences politiques entre Sénégalais d’obédience confondue.
Un ancien Président de la République est un titre qui restera à jamais gravé dans les annales politiques du pays mais aussi sur la personnalité qui en porte l’empreinte. Il n’est donc pas donné à n’importe qui d’être Président de la République. Non seulement c’est un sacerdoce, mais c’est aussi une marque indélébile qui va transcender l’histoire politique de notre pays.
Et des Présidents Léopold Sédar Senghor, Abdoulaye Wade, Abdou Diouf, Macky Sall et présentement, Bassirou Diomaye Faye, la reconnaissance de la Nation envers ces derniers devrait faire l’objet de réflexion et de format national pour revivifier à chaque fois que de besoin leur sillage historique pour la postérité.
C’est la raison pour laquelle, l’affaire Aicha Camara a heurté plus d’un Sénégalais et continue de susciter des réactions en chaine dans le pays et au niveau de la diaspora. Manquer de respect à ce point à un ancien Président de la République pour des raisons bassement politiciennes ,c’est ternir la diplomatie Sénégalaise et hypothéquer l’image de notre pays dans une mondialisation effrénée.
Certes, nos présidents ne sont pas des saints. Au cours de leur magistère, ils peuvent bel et bien commettre des erreurs ou à la limite passer à la haute trahison réprimée par notre Constitution. Mais à ce niveau, il n’appartient pas à aucun citoyen d’en décider quoi que ce soit mais à la justice de trancher s’il en est besoin.
Mais ce qui s’est passé avec Aicha Camara qui aura traité le Président Macky Sall d’assassin est plus grave qu’on ne le pense. C’est presque de la diffamation passible d’une peine au regard des textes prévus par la justice. Et pourtant, le régime du Président Diomaye aura choisi dans cette affaire de scier la branche à la quelle l’Institution Première reste adossée.
Ce qui, en l’espèce, expose le Président de la république en exercice et ceux qui viendront à l’avenir. L’on a nulle part vu une militante de parti-fut-elle du parti Pastef-être réhaussée au détriment d’un ancien Président de la République dans le cadre d’une altercation au relent politique.
Aussi, Aicha Camara est une citoyenne que personne ne dénie son droit fondamental de poser une question contingente à son ancien Président de la République. Mais que cela devrait se faire dans les règles de l’art et que la diplomatie sénégalaise n’en pâtisse outre mesure . Restons donc républicains et non des partisans chevronnés faisant feu de tout bois alors que les élections législatives du 17 novembre prochain pointent à l’horizon. Diantre.
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Assane SEYE-Senegal7
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