Coupure du signal de walfadjiri: le ministre Moussa Bocar Thiam notifie le retrait définitif de la licence

Le ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, a pris une décision Hier en coupant le signal de la chaîne de télévision Walfadjri. Cette décision fait suite à la diffusion d’événements qualifiés de « manifestations » lors d’une édition spéciale de la chaîne. Walfadjri, l’une des principales chaînes de télévision au Sénégal, a réagi rapidement en adressant une lettre au préfet de Dakar. Dans cette correspondance, le groupe de médias a exprimé son mécontentement face à la coupure du signal et a annoncé son intention d’organiser un sit-in devant ses locaux.

« Nous venons auprès de votre bienveillance vous informer que nous avons décidé de faire un sit-in devant les locaux du Groupe Walfadjri sise à Khar Yalla, le vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 février 2024, de 15h à 19h pour protester contre la coupure de notre signal du 4 février 2024 », a déclaré le groupe dans la lettre.

Cette action de protestation souligne l’importance de la liberté de la presse. Des voix de la société civile se sont élevées pour condamner la décision du gouvernement, soulignant l’importance des médias indépendants dans une démocratie.

Dans un développement plus récent aujourd’hui, le ministre Moussa Bocar Thiam a pris une mesure encore plus radicale en notifiant le retrait définitif de la licence du groupe Walfadjri. Cette décision a des implications majeures pour la chaîne de télévision, mettant en péril son existence en tant que média légal.

Les autorités gouvernementales n’ont pas encore fourni de détails spécifiques sur les raisons sous-jacentes à la coupure du signal et au retrait de la licence. Cependant, certains observateurs estiment que cela pourrait être lié à la couverture médiatique critique des récents événements politiques et sociaux dans le pays.

L’Association des Journalistes du Sénégal (AJS) a publié une déclaration condamnant fermement les actions du gouvernement, soulignant que de telles mesures constituent une menace directe pour la liberté de la presse et le droit à l’information.

SARA JUPITER  SENEGAL7