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De la SDE à SEN EAU : L’Etat doit-il persister dans l’erreur !

La Sénégalaise des Eaux assure l’exploitation​ et la gestion du service public de l’eau potable en milieu urbain depuis 1996.  Après 23 ans de présence au Sénégal, elle a cédé la place  à Suez dont SEN EAU  est une filiale qui  assure présentement  le service public du liquide précieux pour une durée de 15 ans.

Mais la vérité est que l’Etat du Sénégal serait obligé de résilier ce contrat de SEN EAU qui présente des défaillances congénitales à sa survenance et qui risquent à terme de susciter des émeutes de l’eau. Les Sénégalais n’en peuvent plus de cette boite qui ne peut assurer l’approvisionnement correct en eau pour  les usagers avec  une cherté des factures  qui dépasse l’entendement.

Le syndicat des travailleurs des eaux du Sénégal ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur la  gestion chaotique de Sen eau et  avance même que si la tutelle ne prend pas ses responsabilités, des perturbations risquent de plomber la desserte en eau de la capitale Sénégalaise.

Car, non seulement la plupart des quartiers de Dakar ne peuvent plus avoir d’eau mais même les quartiers qui étaient régulièrement approvisionnés connaissent aujourd’hui des problèmes qu’ils n’ont jamais connu. En outre, les Sénégalais préfèrent aujourd’hui la SDE à SEN EAU qui présente des défaillances congénitales à sa survenance.

Après 23 ans de présence au Sénégal, la SDE fait toujours  figure de professionnel du service public  de la desserte en eau. Si  après 21 mois, SEN EAU ne peut plus survivre du point de vue de sa gestion catastrophique, les Dakarois ne sont pas prêts à galérer pendant 15 ans avec cette boîte qui a érigé en règle le pilotage à vue .Et la tutelle semble fermer les yeux tout en sachant que la SDE est mille fois plus  expérimentée que SEN  EAU. Dommage !

Assane SEYE-Senegal7

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