La coupe du Monde en Russie approche à grands pas. Et pour certains joueurs, le rêve d’intégrer une des sélections qualifiées est un véritable rêve. Du côté de l’Olympique Lyonnais, c’est le cas de Mariano Diaz (24 ans). Parti du Real Madrid parce qu’il était promis à un rôle de doublure, l’attaquant d’origine dominicaine a réussi le pari de relancer sa carrière au Groupama Stadium. Auteur de 13 buts en 19 matches de Ligue 1, l’ancien Merengue cartonne, à tel point que les médias espagnols lui demandent souvent si un retour à Madrid ne le titillerait pas au vu des difficultés offensives de l’équipe entraînée par Zinedine Zidane. Une réussite qui pourrait donc lui ouvrir les portes de la Roja espagnole.

Autre cas, toujours concernant l’équipe d’Espagne : celui de Lucas Hernandez (21 ans). Joueur de l’Atlético Madrid, le défenseur franco-espagnol n’a cessé de faire des appels du pied au sélectionneur des Bleus Didier Deschamps. « La Coupe du monde, c’est dans un coin de ma tête, je vais continuer à travailler pour essayer de la faire. J’espère, avec la France. J’espère que le coach (Deschamps) est en train de regarder et qu’il prendra des bonnes décisions pour moi. Mais je ne suis pas dans sa tête, je continue à travailler, avait poursuivi le défenseur, avant d’insister. Dans ma tête, j’ai la France », avait-il d’ailleurs déclaré le 22 novembre dernier à l’issue du match de Ligue des Champions face à l’AS Roma (2-0). Un appel toujours resté sans réponse.

Lopetegui ferme la porte à Hernandez

Entre temps, Marca avait lâché un pavé dans la mare en annonçant quele joueur des Rojiblancos avait finalement opté pour l’équipe d’Espagne, lassé d’être ignoré par Deschamps. Mais aujourd’hui, le patron de la Roja, Julen Lopetegui, vient de refroidir les ardeurs du Madrilène. Interrogé par le journal AS sur les cas Mariano et Lucas Hernandez, Lopetegui a clairement ouvert la porte de la sélection au Lyonnais. Mais pas au Français.

« Mariano, oui. Il est espagnol et sélectionnable. Nous sommes allés le voir et nous suivons son évolution. Avec les pays sud-américains, il y a une double nationalité. Concernant les autres joueurs, comme celui qui est cité (Lucas Hernandez, ndlr), les gens ne savent pas qu’ils ne sont pas sélectionnables. On ne peut pas être français et espagnol, ou italien et espagnol. Vous devez être l’un ou l’autre parce que c’est ce que dit la Communauté économique européenne ». C’est ce qui s’appelle un véritable coup dur pour Lucas Hernandez.