Pas moins de 13 clubs de la Chinese Super League sont menacés d’être exclus du championnat s’ils ne régularisent pas la situation salariale de certains de leurs joueurs. Et les clubs les plus riches sont concernés.
Depuis deux ans environ, les clubs chinois, soutenus par de richissimes hommes d’affaires, se sont imposés comme de nouveaux acteurs majeurs du marché des transferts. On l’a encore vu cet été avec le départ d’Anthony Modeste vers le Tianjin Quanjian entraîné par Fabio Cannavaro pour environ 40 millions d’euros. Mais cette frénésie financière, qui vient à peine de débuter, va-t-elle bientôt toucher à sa fin, liée à une possible surchauffe ?
La fédération chinoise de football (CFA), sous la pression du gouvernement, qui s’inquiète depuis quelques mois des dépenses folles (à fonds perdus ?) consenties par ses clubs, s’intéresse de près aux finances des 16 formations de la Chinese Super League. Et, selon le Daily Mirror, pas moins de 13 clubs de l’élite ont été rappelés à l’ordre pour des salaires impayés et sont désormais menacés d’être exclus du championnat la saison prochaine s’ils ne régularisaient pas leur situation.
Les principaux clubs du championnat sont concernés, comme le Shanghai SIPS de Hulk et Oscar, le Guangzhou Evergrande de Jackson Martinez et Paulinho, le Hebei Fortune d’Ezequiel Lavezzi ou encore le Shanghai Shenhua. Autant de clubs pourtant capables d’offrir des dizaines de millions d’euros par an à leurs stars pour leur faire quitter l’Europe. Plus pour longtemps ? Ces dernières semaines, les autorités chinoises réfléchissaient à la possibilité de créer un salary-cap pour limiter les dépenses de ses clubs.
