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Journée de la femmes: les femmes handicapées de Pikine dénoncent les « promesses non tenues »

Les femmes handicapées de Pikine font entendre leur voix, dénonçant le non-respect de leurs droits fondamentaux. Malgré les efforts entrepris, la réalité demeure alarmante, avec une série de revendications clés qui reflètent leur lutte pour l’égalité et la dignité. Un des principaux points de discorde concerne le recrutement dans la Fonction publique.
En effet les autorités étatiques ont promis une allocation de 15% pour les personnes handicapées, mais cette promesse reste largement lettre morte. Coumba Ndiaye, porte-parole du mouvement, souligne l’importance d’accorder une place prépondérante aux femmes handicapées au sein de ce quota, mettant en lumière leur niveau de qualification et de compétence. Cependant, même le modeste objectif de 1% n’est pas respecté, selon les constatations désolantes de Mme Ndiaye.

 

Outre le domaine de l’emploi, les femmes handicapées réclament également une attention accrue en matière de formation professionnelle et de financement. Leur droit à la santé est également au cœur des préoccupations. Face à leur vulnérabilité, elles insistent sur la nécessité d’un accès aux soins de qualité selon leral.

 

Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, célébrée le 8 mars 2024, le comité des femmes handicapées de Pikine a organisé une conférence pour sensibiliser sur leurs problèmes et attirer l’attention des autorités locales. Elles soulignent que les collectivités territoriales ont un rôle crucial à jouer dans la promotion des droits des femmes handicapées, et exhortent les élus locaux à agir sans attendre d’instructions de l’État.

 

 

SARA JUPITER  SENEGAL7

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