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Le dièse de Sara : bonne fête aux oubliés du 1er Mai

Ils baignent dans l’effluve feu-flamme très souvent avec annihilation de toute idée de liberté fondamentale. La vie ne leur a pas fait de présents. Ils …se sont ces vaillants hommes et femmes qui chaque jour, dans nos demeures allègent le poids des corvées qui exsuflent notre humanité. Dans ce faisceau de don de soi et de dynamisme, ils sont dans la majorité des cas des  »defouloirs » pour certains qui n’ont aucune notion de la bonté ou tout simplement d’humanité, sapristi !.

Les premiers humant la fragrance gelé de l’orée, ils frôlent en dernier et sur le parquet très souvent ,leurs souffles mouillés sur l’oreiller de fortune dans l’unique dessein d’assouvir nos besoins. Ces mécènes de nos maisons protègent, gardent, nettoient, lavent nos vies…le mot n’est pas lourd, sa sémantique est légitime.

L’émergence de la domesticité comme un outil d’appui s’est soldé par un échec dû à notre propre crise de valeurs faisant de notre employé, un esclave bon à tout faire. Cet esclavagisme s’exerçant dans un espace de « non droit » où travailler comme employé de maison rime avec maltraitance psychologique, physique ou faim. Une réalité cuisante de notre société qui laisse les employés, le plus souvent des femmes, à la merci de leur bourreau… oup’s que dis-je? de leurs employeurs.

Ils sont tout un agora souffrant de l’oubli de l’État qui n’a daigné (par négligence ou passivité) leur octroyer une place dans le code du travail afin de bénéficier de droits comme tout travailleur. L’injustice dans le travail a encore des lettres de roturiers à écrire sous la bannière Teranga. Le mal n’est encore prêt de prêter le flanc ! .

Un véritable débat profond se pose sur la problématique du travail décent. Celui-ci désigne, l’activité qui assure liberté, sécurité, dignité et équité à qui le réalise, en fonction des critères individuels et collectifs de l’être humain concerné. Il doit s’appuyer sur plusieurs leviers dont : l’emploi, la protection sociale et les droits des travailleurs. À quand des lendemains meilleurs ? L’avenir nous édifiera. À toutes les aide-ménagères, les vigiles, les boys,les cuisinières ,les lingeuses…bonne fête du 1er Mai.!

Sara Jupiter-Senegal7

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