Le Dièse de Sara: le pacte de bonne gouvernance sera-t-il relégué aux oubliettes ?

Je suis profondément préoccupé par l’avenir de la bonne gouvernance démocratique que le président Bassirou Diomaye Faye a signé avant son élection. Ce pacte représente une promesse de transparence et de responsabilité, mais le silence du président depuis sa prise de fonction laisse planer des doutes sur sa mise en œuvre effective. Je comprends que la gestion d’un pays implique des compromis et des décisions difficiles, et que le président Faye doit naviguer entre la rigueur nécessaire pour le bien public et les impératifs politiques. Cependant, la question demeure : le pacte sera-t-il relégué aux oubliettes ? Le Dièse cogite .

Il est impératif que M. Faye donne un signal clair en mettant en œuvre ce pacte, non seulement pour répondre aux attentes citoyennes mais aussi pour démontrer son intégrité et son engagement envers les principes qu’il a défendus. Le pacte n’est pas simplement un document administratif ; il est le reflet d’un désir profond de réforme et de bonne gouvernance, que de nombreux Sénégalais espèrent voir concrétisé.

Je note avec intérêt que certaines actions du président, comme sa démission de la tête du Pastef, les Assises de la justice, et l’annonce d’une loi sur les lanceurs d’alerte, semblent aller dans le bon sens. Toutefois, ces mesures doivent être suivies de réformes substantielles et d’une application rigoureuse du pacte pour qu’elles aient un impact réel.

Il est temps pour le président Diomaye Faye de faire preuve de courage et de leadership en mettant en œuvre les engagements pris dans le pacte de bonne gouvernance. Cela prouvera non seulement sa détermination à servir le peuple sénégalais avec honnêteté et transparence, mais aussi qu’il est prêt à défendre les valeurs auxquelles il a souscrit.

Je reste optimiste, mais il est crucial que des actions concrètes suivent les promesses pour restaurer pleinement la confiance du peuple. Le moment est venu pour le président Faye de transformer ses engagements en réalités tangibles pour le bien de notre démocratie.

                                                                                                                            Sara Jupiter  ,  Senegal7