La Mali traverse une crise politique sur fond de guerre entre groupes armés. Le mouvement M5 et les militaires sont deux entités distinctes que rien ne rapprochent outre mesure.
Le problème, c’était le départ du président Ibrahim Boubacar Keita et la soldatesque est parvenue à obtenir sa démission ainsi que tous les membres de son gouvernement.
Mais au-delà de cette adversité, le mouvement M5 dirigé par l’imam Mahmouth Dicko s’est vu ravir la vedette par les militaires qui ont en quelque sorte fini le boulot tributaire des multiples manifestations politiques.
Mais l’on aura remarqué que le mutisme béat affiché par l’imam Dicko qui ne nourrit pas des ambitions présidentielles fait débat. Récemment, il avait répondu à un journaliste de RFI qu’il n’était candidat de rien.
Seulement les autres leaders et entités qui composent le M5 n’ont pas dit leur dernier mot face à des militaires portés à mettre sur place un comité national en charge de conduire la transition démocratique annoncée.
Le M5 qui regroupe des politiques, des membres de la société civile et des religieux semble pour l’heure court-circuité par les militaires.
Assane SEYE-Senegal7