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Senegal7 Investigations: Paralysie des transports en casamance, énigme des liaisons suspendues

Depuis le mois de juin, une paralysie des moyens de transport a plongé la Casamance dans une crise économique d’une ampleur inédite. Les raisons de cet isolement restent un mystère, laissant cette région du Sénégal à la dérive.

 

Suspension des Liaisons Maritimes : Isolement sans Explications

Traditionnellement, des ferries assurent la liaison essentielle entre Dakar, la capitale, et Ziguinchor, principal port de la Casamance. Mais leur suspension a créé un vide, augmentant le sentiment d’isolement. Ajoutez à cela l’aéroport de Ziguinchor en chantier et une partie significative de la route nationale également en travaux, et vous avez une Casamance presque coupée du reste du pays.

Pascal Ehemba, figure éminente de la région, exprime son étonnement face à cette situation : « Nous n’avons pas reçu d’information officielle » precise le natif du sud  sur JeuneAfrique. L’absence de communication sur cette suspension interroge et renforce l’impression d’abandon ressentie par les habitants.

Souvenir d’une Tragédie

Cette suspension rappelle douloureusement le tragique naufrage du Joola, il y a 20 ans. Le Joola était ce même type de ferry, reliant Ziguinchor et Dakar. Ce drame, encore présent dans la mémoire collective, souligne l’urgence de rétablir la liaison et de garantir la sécurité des voyageurs.

Barrages au Développement

Si la Casamance est une région à fort potentiel, notamment touristique, son développement est entravé par ces multiples problèmes de transport. Les investissements promis par le gouvernement sénégalais peinent à se traduire en progrès réels pour la région.

Une Situation à Clarifier

Dans ce contexte, de nombreuses questions restent sans réponse : Pourquoi ce silence des autorités? Quels sont les véritables enjeux derrière cette paralysie des transports? Et comment envisager l’avenir de la Casamance sans ces liaisons vitales?

Pour les acteurs économiques et les résidents, il est impératif que l’État sénégalais apporte des clarifications. La Casamance, malgré ses richesses, ne doit pas rester isolée. Elle mérite des solutions pérennes qui garantissent un développement économique durable, connectant cette belle région au reste du pays.

La balle est donc dans le camp du gouvernement. Il est temps de repenser le développement en Casamance, en priorisant la connectivité et en respectant les aspirations de ses habitants.

 

SARA JUPITER     SENEGAL7

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