Voici le communiqué du FBI sur l’affaire Gadio département de la Justice Bureau du procureur des États-Unis District sud de New York POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Lundi 20 novembre 2017 Chef de l’organisation soutenue par le Conglomérat chinois de l’énergie, et l’ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, accusé de corruption d’officiels africains de haut niveau Les accusés ont comploté pour corrompre le président du Tchad et le ministre des Affaires étrangères de l’Ouganda un programme de plusieurs millions de dollars visant à corrompre des hauts fonctionnaires au Tchad et en Ouganda en échange d’avantages commerciaux pour une compagnie pétrolière et gazière chinoise (la «société de l’énergie»). HO et GADIO ont été accusés de violations de la Foreign Corrupt Practices Act («FCPA»), de blanchiment d’argent international et de complot en vue de commettre les deux. GADIO a été arrêté à New York vendredi après-midi et présenté samedi devant le magistrat américain Kevin Nathaniel Fox. HO a été arrêté samedi après-midi et a été présenté aujourd’hui devant le magistrat américain Andrew J. Peck et a ordonné sa détention. GADIO a été arrêté à New York vendredi après-midi et présenté samedi devant le magistrat américain Kevin Nathaniel Fox. HO a été arrêté samedi après-midi et a été présenté aujourd’hui devant le magistrat américain Andrew J. Peck et a ordonné sa détention. GADIO a été arrêté à New York vendredi après-midi et présenté samedi devant le magistrat américain Kevin Nathaniel Fox. HO a été arrêté samedi après-midi et a été présenté aujourd’hui devant le magistrat américain Andrew J. Peck et a ordonné sa détention. Joon H. Kim, procureur de Manhattan aux Etats-Unis, a déclaré: « Dans un plan de corruption international qui couvre le monde entier, Chi Ping Patrick Ho et Cheikh Gadio auraient conspiré pour soudoyer des responsables gouvernementaux africains au nom d’un conglomérat énergétique chinois. En utilisant près de un million de dollars dans le système bancaire de New York pour faire avancer leurs plans corrompus, les accusés auraient tenté de générer des affaires grâce à des pots-de-vin versés au président du Tchad et au ministre ougandais des affaires étrangères. Comme on le prétendait, le plan ougandais de Ho a été élaboré dans les couloirs des Nations Unies à New York, lorsque l’actuel ministre des Affaires étrangères du pays a servi comme président de l’Assemblée générale des Nations Unies, puis a continué sans relâche à son retour en Ouganda. La corruption internationale nuit non seulement aux entreprises légitimes et à la concurrence loyale, mais cela détruit aussi la confiance du public dans l’intégrité du gouvernement. Et quand ce type de corruption internationale et de corruption touche nos rivages et notre système financier, comme l’ont fait les régimes présumés, des accusations criminelles fédérales devant un tribunal américain pourraient très bien être le résultat final. » Le procureur général adjoint par intérim, Kenneth A. Blanco, a déclaré: «Ce supposé stratagème impliquait des pots-de-vin aux plus hauts niveaux des gouvernements de deux pays. La division criminelle s’est engagée à enquêter et à poursuivre les personnes corrompues qui mettent en péril des règles du jeu équitables pour la compétitivité des entreprises, peu importe où elles vivent ou travaillent. Leurs pots-de-vin et leurs actes de corruption nuisent à notre économie et sapent la confiance dans le marché libre. » Le directeur adjoint du FBI, William F. Sweeney Jr., a déclaré: «Le programme décrit dans cette affaire se résume à ces sujets qui prétendaient avoir mis la main sur les droits à des opportunités lucratives en Afrique. Ils auraient été disposés à jeter de l’argent aux dirigeants de deux pays pour contourner le cours normal des affaires, mais ils n’avaient pas réalisé que l’utilisation du système bancaire américain serait leur perte. Le FBI, nos partenaires de l’IRS et la communauté des forces de l’ordre travaillent avec diligence jour après jour pour protéger l’intégrité de nos institutions financières et empêcher les entités étrangères de corrompre le commerce international. » James D. Robnett, agent spécial chargé de l’IRS-CI, a déclaré: «IRS Criminal Investigation opère dans le monde entier et possède l’expertise nécessaire pour identifier les programmes de corruption tels que ceux allégués dans la plainte pénale. Nos agents spéciaux sont particulièrement compétents pour assembler ces puzzles financiers, même ceux qui impliquent des participants de haut niveau. » Angel M. Melendez, agent spécial de HSI, a déclaré: «Ces personnes auraient offert des millions de dollars de pots-de-vin à des fonctionnaires étrangers, déguisés en dons de bienfaisance, afin de rechercher des avantages commerciaux. L’un a utilisé sa position auprès d’un Conseil des Nations Unies pour faire avancer ce projet. Nous continuerons d’enquêter de manière agressive sur les crimes financiers commis par des fonctionnaires étrangers corrompus tout en travaillant en collaboration avec nos homologues du FBI et de l’IRS. » Selon les allégations contenues dans la plainte [1] et d’autres déclarations dans le dossier public: Aperçu Cette affaire concerne deux pots-de-vin destinés à payer des hauts fonctionnaires du Tchad et de l’Ouganda en échange d’avantages commerciaux pour la société Energy, un conglomérat de plusieurs milliards de dollars ayant son siège à Shanghai et opérant dans les secteurs énergétique et financier. CHI PING PATRICK HO, a / k / a « Patrick CP Ho », le chef d’une organisation non gouvernementale basée à Hong Kong et en Virginie (l ‘ »ONG de l’énergie ») qui détient le statut consultatif spécial, est au centre des deux projets. « Avec le Conseil économique et social des Nations Unies ( » ONU « ). L’ONG Énergie est financée par la compagnie d’énergie. Dans le premier schéma (le « Tchad Scheme »), HO, avec l’aide de GADIO, a permis à la compagnie d’énergie d’offrir un pot-de-vin de 2 millions de dollars au président du Tchad en échange de ses avantages commerciaux. droits du gouvernement tchadien. En particulier, en échange du pot-de-vin, le président du Tchad a fourni à la compagnie d’énergie, entre autres, une possibilité exclusive d’obtenir des droits pétroliers particuliers au Tchad sans faire face à la concurrence internationale. GADIO, ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal et gérant d’un cabinet de conseil international, a joué un rôle déterminant dans le projet tchadien, notamment en reliant HO au président du Tchad et en transmettant l’offre de pot-de-vin de 2 millions de dollars au président Tchad HO a indemnisé GADIO en lui versant 400 $, Dans le second régime (le «régime ougandais»), HO a versé un pot-de-vin de 500 000 dollars, par l’intermédiaire de virements transitant par New York, vers un compte désigné par le ministre ougandais des affaires étrangères qui venait de terminer son mandat. en tant que président de l’Assemblée générale des Nations Unies (le «ministre des affaires étrangères ougandais»). HO a également offert au ministre ougandais des affaires étrangères, ainsi qu’au président de l’Ouganda, des cadeaux et des promesses de bénéfices futurs, notamment en offrant de partager les bénéfices d’une coentreprise potentielle en Ouganda impliquant la compagnie énergétique et les entreprises appartenant aux familles ougandaises. Ministre des affaires étrangères et le président de l’Ouganda. Ces paiements et promesses ont été faits en échange de l’aide du ministre ougandais des affaires étrangères pour obtenir des avantages commerciaux pour la compagnie d’énergie, Le régime tchadien Comme il est allégué dans la plainte, le plan du Tchad a débuté en octobre 2014 ou vers cette date, lorsque HO et GADIO se sont rencontrés à l’ONU à New York, New York. À cette époque, la compagnie énergétique souhaitait étendre ses activités pétrolières au Tchad et, pour ce faire, elle voulait conclure une coentreprise avec une société pétrolière et gazière appartenant au gouvernement chinois (la «Chinese State Oil Company») qui était déjà opérationnel au Tchad. Plus tôt cette année-là, le gouvernement du Tchad avait infligé une amende de 1,2 milliard de dollars à la Chinese State Oil Company pour violation de l’environnement. HO a enrôlé GADIO – qui avait une relation personnelle avec le président du Tchad – pour aider la compagnie énergétique à avoir accès au président du Tchad, avec l’objectif initial de résoudre le différend entre le gouvernement du Tchad et la Chinese State Oil Company, GADIO a connecté avec succès HO et la compagnie d’énergie au président du Tchad et à d’autres responsables tchadiens. HO, agissant sur le conseil de GADIO, a alors fait verser à la compagnie d’énergie un pot-de-vin de 2 millions de dollars au président du Tchad, dans ce qui a été qualifié de «don» pour des causes caritatives. GADIO a ensuite demandé à HO un paiement de 500 000 $ pour la firme de GADIO, arguant qu’il devrait recevoir un pourcentage du «cadeau» de 2 millions de dollars de la compagnie d’énergie au président du Tchad. En réalité, ce «don» était un pot-de-vin destiné à influencer l’octroi de droits pétroliers en faveur de la Société de l’énergie. Suite à cette promesse de 2 millions de dollars au président tchadien, la société Energy a obtenu un avantage commercial dans ses négociations pour acquérir des droits pétroliers au Tchad, notamment en ayant la possibilité exclusive d’acheter des droits pétroliers particuliers sans faire face à la concurrence internationale. En fin de compte, la compagnie d’énergie n’a pas complété cette acquisition, mais a plutôt acheté d’autres droits pétroliers au Tchad auprès d’une société taïwanaise. En échange des efforts de GADIO pour faciliter la corruption du président du Tchad, HO a fait verser 400 000 $ à la firme de GADIO, via deux fils qui ont été transmis par l’intermédiaire d’une banque à New York, New York. Le régime ougandais Comme l’alléguait la plainte, le régime ougandais a débuté aux alentours de octobre 2014 lorsque HO s’est réuni aux Nations Unies à New York avec le ministre ougandais des affaires étrangères, qui venait de commencer son 69e président de l’Assemblée générale des Nations Unies ( « PGA »). [2] HO, prétendant agir au nom de l’ONG Énergie, a rencontré le ministre des affaires étrangères ougandais et a commencé à cultiver une relation avec lui. Au cours de l’année où le ministre ougandais des Affaires étrangères a servi comme PGA, HO et le ministre ougandais des Affaires étrangères ont discuté d’un «partenariat stratégique» entre l’Ouganda et la compagnie d’énergie pour diverses entreprises, à former une fois le ministre des affaires étrangères ougandais en Ouganda. Vers février 2016 – après que le ministre ougandais des Affaires étrangères a repris son rôle de ministre des affaires étrangères de l’Ouganda et que son beau-père a été réélu président de l’Ouganda – le ministre ougandais des affaires étrangères a sollicité un paiement de HO, prétendument pour une fondation caritative qu’il voulait lancer. HO a effectué un virement de 500 000 dollars vers un compte en Ouganda désigné par le ministre ougandais des affaires étrangères, via une banque à New York, New York. Dans ses communications, HO qualifiait ce paiement de «don» à la campagne de réélection du président ougandais (qui avait déjà été réélu) et de «don» pour «soutenir» le ministre ougandais des affaires étrangères. En fait, ce paiement était un pot-de-vin pour obtenir des avantages commerciaux pour la compagnie d’énergie dans ses efforts pour obtenir des contrats et des projets dans les secteurs financier et énergétique ougandais. HO a également fourni au ministre ougandais des affaires étrangères, ainsi qu’au président de l’Ouganda, des promesses de bénéfices futurs, notamment en proposant de s’associer avec les entreprises familiales des deux fonctionnaires dans des coentreprises potentielles. En échange, le ministre ougandais des affaires étrangères a aidé la compagnie d’énergie à faire des affaires en Ouganda, y compris en facilitant l’intérêt de la compagnie d’énergie à potentiellement acquérir une banque. * * *
HO, 68 ans, de Hong Kong, Chine, et GADIO, 61 ans, du Sénégal, sont accusés d’avoir conspiré pour violer la FCPA, violer la FCPA, conspirer pour commettre le blanchiment d’argent international et commettre le blanchiment d’argent international. Les peines maximales pour ces accusations sont les suivantes: cinq ans de prison pour conspiration à violer la FCPA; cinq ans de prison pour chaque violation du FCPA; 20 ans de prison pour avoir conspiré à commettre le blanchiment d’argent international; et 20 ans de prison pour chaque chef d’accusation de blanchiment d’argent international. Les peines potentielles maximales dans ce cas sont prescrites par le Congrès et sont fournies ici à titre informatif seulement, car toute condamnation des défendeurs sera déterminée par le juge. M. Kim a salué le travail exceptionnel du FBI et de l’IRS-CI, qui ont conjointement mené cette enquête. Il a également remercié le Département de la sécurité intérieure, Homeland Security Investigations («HSI») et le Département de la justice du Bureau des affaires internationales de la Division des affaires criminelles, qui a fourni une aide précieuse. M. Kim a noté que l’enquête est en cours. Cette affaire est poursuivie par l’Unité de la corruption publique du Bureau et la Section de la fraude de la Division pénale. Les procureurs adjoints américains Douglas S. Zolkind, Thomas McKay, Daniel C. Richenthal et Shane T. Stansbury, ainsi que les procureurs David A. Last et Paul A. Hayden de la section des fraudes, sont chargés de l’accusation. Les accusations contenues dans la plainte ne sont que des accusations, et les accusés sont présumés innocents à moins et jusqu’à preuve du contraire. [1] Comme l’expression d’introduction signifie, l’intégralité du texte de la plainte et la description de la plainte énoncée ci-dessous constituent seulement des allégations, et chaque fait décrit devrait être considéré comme une allégation. [2] Bien que la plainte fasse référence au « ministre ougandais des affaires étrangères » pour des raisons de clarté, au cours de l’année où il a exercé les fonctions de PGA, il n’a pas occupé simultanément le poste de ministre des affaires étrangères de l’Ouganda. Au contraire, il a repris comme ministre des Affaires étrangères de l’Ouganda peu après la fin de son mandat en tant que PGA. Attachement (s): Télécharger US v. Ho et Gadio plainte 17 mag. 8611 Les sujets): Corruption étrangère Fraude financière Composants): USAO – New York, Sud Numéro de communiqué de presse: 17-370
