Cas de tortures évoqués: l’ADHA demande au procureur de la république de s’autosaisir des dossiers des détenus

L’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) a  exprimé son indignation face à une série de cas de torture et de sévices corporels subis par des détenus politiques récemment libérés. Cette vague de libérations a été accueillie avec soulagement, mais elle a également mis en lumière les abus subis par ces individus pendant leur détention.

Selon l’ADHA, de nombreux détenus ont rapporté avoir été soumis à diverses formes de maltraitance lors de leur arrestation, notamment des abus physiques, des intimidations et des sévices psychologiques aux mains des forces de défense et de sécurité (fds). Ces témoignages alarmants ont incité l’ADHA à exiger que le Procureur de la République examine les dossiers des détenus récemment libérés pour prévenir de futurs incidents similaires.

En plus des cas de torture, l’ADHA dénonce également les conditions de détention inhumaines dans lesquelles ces prisonniers étaient maintenus, souvent entassés dans des cellules insalubres et exiguës, ainsi que le racket auquel ils étaient soumis lors de l’achat de produits de première nécessité.

En outre l’organisation indique que:

 « les témoignages se poursuivent dans la dénonciation d’autres faits, tels que les multitudes cas de retours de parquet non légaux, leurs conditions carcérales, entassés comme des sardines dans des geôles insalubres et minuscules, et au racket subi lors de l’achat de certains produits de consommation ».

Cette organisation condamne fermement ces actes répressifs qui portent atteinte à la dignité humaine et remettent en question le respect de la loi et des droits fondamentaux des individus privés de liberté. Elle souligne l’importance du respect du code de déontologie des forces de défense et de sécurité de 2014, qui s’applique également aux gardes pénitentiaires, et appelle à des mesures immédiates pour garantir le traitement juste et humain de tous les détenus.

SARA JUPITER  SENEGAL7