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Boycott du dialogue politique par le Pds : Le protocole de Conakry en question !

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Le protocole de Conakry entre le chef de l’Etat, Macky Sall et Wade, en question. Car, l’attitude du Pds de boycotter la rencontre avec le ministre de l’Intérieur, hier jeudi, ne milite pas en faveur du respect des engagements pris de part et d’autre devant le Président Condé à la veille de la présidentielle du 24 février 2019.

Wade-Macky

On croyait la fin du conflit entre Macky Sall et le clan des Wade terminer. Tout semble l’indiquer après l’appel au dialogue lancé par le président nouvellement réélu. Et c’est sans doute l’une des très rares fois que l’actuel locataire du palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor cite nommément Abdoulaye Wade dans un de ses discours. Mais pour beaucoup, ce n’est que la confirmation d’un «protocole», signé à Conakry qui avait notamment permis à Wade d’entrer la hache de guerre, au profit de son fils, Karim «exil» de force au Qatar, dés sa sortie de prison.

Dans le discours inaugural de son nouveau mandat de cinq ans, le président Sall Macky avait appelé tous les Sénégalais autour d’un «dialogue républicain». Non sans indiquer que ses prédécesseurs, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, pourraient contribuer à ce dialogue.

D’ailleurs, durant son premier mandat, le chef de l’Etat a souvent cité Diouf en «oubliant» Wade.

C’est en ce sens que l’appel lancé par Macky Sall semble confirmer la thèse d’un deal lui permettant d’assurer sa réélection et d’empêcher un candidat comme Idrissa Seck d’accéder au pouvoir. Ce qui donne à Karim Wade le temps de se réarmer pour la bataille de 2024. Mais pour beaucoup, c’est ce deal qui a fait que le patriarche libéral qui menaçait de brûler le pays est devenu tout doux après un voyage éclair chez Alpha Condé en Guinée.

D’autant que Macky Sall, lui-même, avait déjà évoqué la possibilité d’une amnistie pour Wade-fils et pour Khalifa Sall.

Le protocole de Conakry en question !

Au cours des échanges avec Condé à Conakry, Abdoulaye Wade a posé des conditions pour accepter d’enterrer la hache de guerre. Ces conditions, qui n’ont rien à voir avec le Sénégal ni avec la transparence du processus électoral qui y a cours, touchent à une amnistie effaçant la peine infligée à son fils, Karim Wade, pour enrichissement illicite, à la restitution des biens de sa famille saisis, à la cessation de toutes les poursuites et autres commissions rogatoires engagées partout dans le monde contre Wade-fils, avait posté Yerimpost.

En échange de garanties sur ces points, Alpha Condé lui a donné sa parole, certainement sur la foi de celle de Macky Sall.

Ainsi, au regard de cela, l’opinion s’interroge sur ce qui s’est passé après, ayant trait au protocole de Conakry.

Qu’est ce qui s’est réellement passé ? Macky Sall n’a-t-il pas respecté ses engagements.

Des questions auxquelles seuls Wade et Macky peuvent y répondre.

senegal7

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