J’ai vu les paysans de mon pays travailler avec des moyens rudimentaires (dabas ,houes ) sous l’accablante chaleur de l’hivernage, pour cultiver leurs champs afin d’espérer pouvoir subvenir aux besoins de leur famille ,sans pour autant y arriver.
J’ai vu les bonnes et courageuses femmes de mon pays se lever ,dés le premier chant du coq ,pour prendre d’assaut les marchés avec de petites économies. A l’heure de la rentrée ,elles réussissent ,dans des conditions douloureuses ,à mettre dans le panier de quoi nourrir les enfants à leur descente d’école .
J’ai vu des jeunes de mon pays vieillir du temps de leur jeunesse ,parce que submergés par le chômage ,secoués par le désespoir et abattus par le manque de perspectives.
En ce jour du 1er-Mai , je rends hommage à ces braves pères et mères de famille ,mais surtout à cette jeunesse sans emplois.
Je veux dire à cette jeunesse que seule la vertu du travail peut nous sauver. Le culte de l’effort est une nécessite pour gagner notre combat. Ensemble nous lutterons pour la justice et pour l’égalité des chances.
Aucun destin n’est forclos !
