« La liberté d’expression n’est pas un permis de diffamation », (Fatou Kiné Cissé)

Par Birama Thior On Mai 22, 2024

Tout gouvernement a besoin d’une opposition, puisque c’est dans la confrontation des idées que jaillit la lumière de la vérité. Le Président Macky Sall a réussi la prouesse de faire intégrer le Sénégal dans le rangs des 25 pays les plus pauvres au monde, malgré les 44 milliards de budget sous son règne, de 2012 à 2024.

Le débat qui doit être posé est de savoir : comment faire pour que notre pays puisse retrouver un second souffle après avoir été mis dans le coma par un gouvernement qui n’a, pratiquement rien fait pour le bien être des Sénégalais pendant 12 ans.

Au lieu de nous parler des urgences de l’heure, des guignols, pour se faire remarquer préfèrent utiliser un langage ordurier teinté de médisance pour jeter l’opprobre sur leurs concitoyens. L’article 19 de la déclaration universelle des Droits de l’Homme confère à tous le droit de s’exprimer librement, sans toutefois enfreindre le droit des autres. Car, la liberté d’une personne s’arrête là où commence celle des autres.

Mieux, l’article 12 de la même déclaration universelle des Droits de l’Homme dit que : « Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. »

Calomnier, diffamer, insulter, mentir, colporter de fausses nouvelles et médire sur une tierce personne est un délit, tout comme détourner l’argent des Fonds du Covid 19. Par conséquent, tout individu qui enfreint la loi doit être corrigé et mis sur le droit chemin comme tout bon justiciable.

Par Fatou Kiné Cissé, Directrice Générale de Tahar Projects.
Sympathisante de Pastef.

(Avec Senego)

d'expression Liberté