Observant les récentes secousses du régime de Benno-APR, à travers le dialogue comi-tragique de Diamniadio, je ne peux m’empêcher de penser que nous assistons à la fin d’un règne qui se transforme en un thriller politique captivant. C’est comme si tous les éléments étaient réunis pour faire de cette période tumultueuse de Macky Sall un récit palpitant et incertain. Un livre que le Dièse veut bien imprimer afin d’en garder les lignes indélébiles …c’est de bonne guerre !
C’est une situation bien regrettable pour cet amateur imprudent, dont l’expérience risque de lui échapper complètement ! Sa propension à contourner les règles légales pour des objectifs politiques a franchi les frontières de la décence et de l’intégrité républicaines. Tout cela dans le but utopique de neutraliser l’opposition de manière simpliste.
Aujourd’hui, il en est réduit à tripatouiller la loi tout en se parant du manteau de la République. Son dernier dialogue, sa dernière prière du condamné, est le parfait symbole du système critiqué par les nouvelles générations de patriotes. Il ressemble à un rassemblement de trois générations de politiciens véreux en manque de militants, pris en flagrant délit de trafic d’influence et d’instrumentalisation des institutions. Je cogite toujours cherchant des brides d’explications.
Le président a ouvertement défié l’autorité des Sept Sages en choisissant de ne pas respecter la date butoir fixée par le Conseil constitutionnel, qui était le 2 avril. Cette date marque la fin du deuxième et dernier mandat de Macky Sall, tel que prévu par l’article 103 de la Constitution. Selon cette disposition constitutionnelle, aucune prolongation de mandat n’est permise. Malgré cela, le président a fait fi de cette obligation constitutionnelle…du moins c’est ce qui se presente.
De plus, il est à présent trop tard pour tenter d’effacer les traces des crimes, délits et abus qui ont eu lieu au cours de la dernière décennie en proposant une loi d’amnistie rétroactive. Cette tentative d’amnistie rétrograde serait injuste et ne servirait qu’à enterrer les conséquences des actes répréhensibles commis dans le passé. On nous force d’oublier? non! nous ne pourrons le faire
Dans ce chaos politique, il est vital pour la démocratie que la population reste vigilante et que les dirigeants politiques soient tenus responsables de leurs actions. Le dénouement de ce thriller politique captivera sans aucun doute les observateurs du pays et du monde entier. Que Dieu bénisse le Senegal !
SARA JUPITER SENEGAL7
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