Le Diése de Sara/déclaration de politique générale: Ousmane Sonko est-il réellement prêt?

Je m’interroge profondément sur la gestion actuelle de notre démocratie. Le retard persistant dans la déclaration de politique générale (DPG) par le Premier ministre Ousmane Sonko soulève des questions fondamentales sur le respect des obligations constitutionnelles et sur la transparence de notre gouvernance. En tant que citoyen, je trouve troublant que les membres de l’Assemblée nationale soient ceux qui, curieusement, plaident en faveur de l’Exécutif, dédouanant ainsi le Premier ministre de son devoir élémentaire de rendre compte devant le peuple par le biais de sa DPG. Le Dièse est perplexe ce soir.

Cette situation laisse entrevoir un manque criant de préparation et de responsabilité de la part de notre gouvernement. Les discussions récurrentes en conseil des ministres sur la DPG ne devraient pas rester lettre morte. Il est regrettable qu’aucune action concrète n’ait été entreprise pour respecter cette obligation constitutionnelle, laissant ainsi planer un doute sur l’engagement véritable de l’Exécutif envers la transparence et la reddition de comptes.

De plus, les tentatives supposées de l’ancien régime pour modifier le règlement intérieur de l’Assemblée nationale sont qualifiées à juste titre de pathétiques. La priorité absolue doit être de se conformer strictement à la Constitution et aux lois de la République. Lorsque l’on occupe la fonction de Premier ministre, il est impératif de se présenter devant les représentants du peuple avec une feuille de route claire et détaillée pour le pays.

Il est grand temps de modifier le règlement intérieur pour garantir que de telles obligations légales ne soient pas ignorées à l’avenir. Cela ne devrait pas être une question de choix, mais un impératif démocratique.

In fine, j’en appelle à nos dirigeants pour qu’ils fassent preuve de plus de transparence et d’humilité dans leur gestion des affaires publiques. Le respect des dispositions constitutionnelles ne devrait jamais être subordonné à des stratagèmes juridiques. C’est notre devoir collectif en tant que citoyens de veiller à ce que nos institutions fonctionnent dans l’intérêt supérieur de tous.

                                                                                                 Auteur :Sara Jupiter   Senegal7