OPINION : « Votre influence s’arrête là où s’expire votre connexion internet » (Par Mme Aissatou DIOP)

Votre influence s’arrête là où s’expire votre connexion internet.
Al Mountakha n’est pas un follower, sachez le au cas où.
Ce n’est pas pour rien qu’il est le Khalif général des mourides.

Heureusement qu’il connait la valeur de la femme dans la construction de l’islam et du mouridisme (An-nisâ, Fuzti, Sindiidi…).

Les premières femmes de l’islam jouèrent un rôle essentiel dans une société mecquoise où les traditions patriarcales et le rôle des  » clans  » prédominaient ( Aïcha la mère des croyants).

Aïcha a eu un rôle essentiel dans la vie du prophète mais aussi de tous les musulmans. Elle fût d’abord la fille de l’ami le plus cher du prophète, Aboubakrine Sadikh, également le premier Khalif de l’islam, avant de devenir l’épouse de Mouhammad ( PSL) alors qu’elle n’était pas encore pubère.

Durant ses premières années de mariage, elle fit preuve d’une capacité de mémorisation incroyable. Lorsque Muhammad eu la révélation, AÏcha était le plus souvent à ses côtés afin de mémoriser les versets du Coran qu’il récitait. On dit d’elle qu’elle était la mémoire de l’islam ; comme nous explique Marek Halter, « la plupart des hadiths, des règles concernant le prophète auxquels tout musulman se réfère, c’est elle qui les a écrites « .

Qui connait Jazawu Shakuur sait que Seriñ Musà Ka y répète à souhait « Bamba doomi Jaara » et surtout qu’on dit doomi soxna à toutes celles et ceux appelé-e-s Soxna et Seriñ!

Venons en au fait qu’une femme ne doit pas diriger en islam, pour rappel après la mort du prophète, Aicha s’opposera pourtant à la succession d‘Ali (mari de Fatima et cousin de Muhammad) pour le califat.

Elle finira par prendre les armes contre lui au cours de la bataille du Chameau où elle sera vaincue, faite prisonnière puis ramenée à Médine, où il lui sera permis de finir paisiblement sa vie (Source : Univeralis).

Certains voient ici les prémices de la Fitna (la discorde) qui aura lieu après la mort du prophète, et aboutira à la division entre chiites et sunnites. Mais ceci est encore une autre histoire…

Le Khalif n’a pas suivi, il a dialogué, il a conseillé.
Serigne Mountakha quelle grandeur!