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Ousmane Sonko: « Au nom de quoi, les magistrats ne seraient pas critiqués »

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Après la condamnation de Khalifa Sall et Cie, Ousmane Sonko dénonce et parle de procès politique.

« Tout le monde sait que c’est une affaire politique. Si Khalifa Sall avait accepté de faire ce qu’ils voulaient, évidemment, il n’aurait pas eu ces déboires-là. C’est strictement politique. », a-t-il expliqué.
Le leader de Pastef interpelle les magistrats qui demandent chaque jour plus d’indépendance. L’indépendance, ce ne sont pas que des « déclarations », c’est avant tout une « posture », a-t-il précisé.

Quant à l’incarcération de Barthélémy Dias, M. Sonko avoue n’avoir pas connaissance des propos tenus par ce dernier. Cependant, « dans un pays démocratique, on n’emprisonne plus des gens pour des histoires d’outrage à magistrat. A la limite, ce sont des amendes pécuniaires ».
« Mais le magistrat, il est qui? » pour ne pas faire l’objet de critiques, se demande-t-il, propos rapportés par Source A, lus par senegal7.com.

A l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), on fait croire aux futurs administrateurs qu’ils sont des « citoyens exceptionnels ». Les magistrats sont « rémunérés par le peuple; donc ils doivent respecter les règles votées et les procédures. »
S’ils ne le font pas, « on a le droit de les critiquer, comme on critique le président de la République qui est une institution. », lance l’ancien inspecteur des impôts.

« Au nom de quoi, ils ne seraient pas critiqués », se révolte Ousmane Sonko.

Senegal7

Pour Ousmane Sonko, les 6 ans de Macky Sall se résument en un seul mot : « Trahison »

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