Présidence de l’Assemblée Nationale : Mimi, un choix qui s’impose

La Dame de fer,Aminata Touré dite Mimi est une battante même si l’on concède qu’il ya eu,en un moment donné de sa trajectoire politique, des hauts et des bas entre elle et son mentor ,le Président Macky Sall, constate Senegal7.

Ancienne Premier ministre, elle avait été dégommée à la suite d’une déconvenue électorale à Grand Yoff, avant son retour en grâce avec sa nomination comme « Envoyée Spéciale ».Puis, jouant les premiers rôles à la présidentielle 2019 ponctuée par la réélection de Macky Sall, elle a été par la suite récompensée avec la présidence du Conseil Economique Social et Environnemental (Cese).

Mais, elle sera à nouveau sacrifiée, voire humiliée, sur l’autel des retrouvailles Macky-Idy. Tête de liste de Benno Bokk Yaakaar (Bby) au législatives du 31juillet  dernier, elle a plutôt bien tenu son rôle, parvenant à à sauver l’essentiel. Aujourd’hui que le perchoir de l’Assemblée Nationale va échoir pour la première fois à l’Apr,on voit mal comment elle pourrait lui échapper.

Mais connaissant la Dame qui ne s’est jamais laissé faire, l’on présume que sa carapace sied bien à la prochaine législature qui ne sera pas de tout repos vu que  la nouvelle configuration requiert beaucoup d’intelligence et un sens de l’organisation et de la méthode.

Ce qui, en principe, ne fait pas défaut à cette ancienne fonctionnaire internationale et ex-Premier Ministre qui plus est, ayant fréquenté les trotskistes et les milieux de la gauche, connu pour leur sens aigu de la stratégie.

De ce point de vue, renseigne le VRAI, Mimi offre donc plus de garantie. Ensuite ,ne pas la choisir, c’est s’aliéner tous ces mouvements et organisations féministes qui verraient bien une femme enfin au perchoir de l’Assemblée.

Assane SEYE-Senegal7