Il est crucial de rappeler que le racisme et la xénophobie ne sont pas seulement des atteintes aux droits de l’homme, mais aussi des fléaux qui ont conduit à des tragédies dans plusieurs pays. L’histoire nous montre que la haine envers les étrangers peut mener à des meurtres, des violences, et des déplacements forcés. Nous ne devons pas permettre à ces comportements de s’enraciner dans notre société. Les lois sénégalaises, en conformité avec la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, existent pour protéger contre de telles dérives, et il est impératif qu’elles soient appliquées sans relâche.
Je me dois également de souligner que la migration n’est pas l’apanage des seuls Guinéens. Nous, Sénégalais, sommes également de grands voyageurs, une caractéristique que nous partageons avec de nombreux citoyens à travers le monde. Dans un monde de plus en plus interconnecté, où les frontières deviennent de moins en moins pertinentes, il est insensé de stigmatiser ceux qui cherchent simplement à améliorer leur condition de vie.
Cependant, cela ne doit pas nous faire oublier une vérité essentielle : la migration ne devrait pas être une nécessité, mais un choix. Pour que ce soit le cas, nos dirigeants doivent s’engager à développer des politiques qui permettent à nos jeunes de trouver des opportunités d’épanouissement et de prospérité dans leur propre pays. Ce n’est qu’en créant un environnement où chacun peut s’épanouir chez lui que nous pourrons réellement inverser la tendance de l’émigration forcée.
Je reste convaincu qu’une autre Afrique de l’Ouest est possible, une Afrique où la diversité est célébrée, où les préjugés sont combattus, et où chaque individu peut vivre en paix et en sécurité, qu’il soit chez lui ou ailleurs. Et que vive l’Afrique ,belle dans sa diversité et sa solidarité
Sara Jupiter, Senegal7
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